Publié dans Société

BEPC 2024 - Des candidats doivent payer pour les épreuves physiques

Publié le lundi, 22 avril 2024

Selon des informations provenant de plusieurs Circonscriptions scolaires (CISCO), les candidats au BEPC (Brevet d'études du premier cycle) se trouvent confrontés à une situation inédite et délicate : l'exigence d'une contribution financière pour des épreuves physiques. Ces révélations ont enflammé le débat sur l'accès équitable aux examens d'Etat, mettant en lumière un problème financier latent. Dans certaines écoles, notamment au sein de la CISCO de Mahajanga II, chaque candidat doit apporter la somme de 7.000 ariary pour les épreuves sportives du BEPC. Cette taxe s'élève à 500 ariary dans la CISCO de Faratsiho, justifiée par les besoins de la municipalité pour la gestion du stade, incluant le gardiennage et le balisage. 

Pourtant, l'éducation physique et sportive est un pilier de l'enseignement scolaire, et « aucun argent ne doit donc être prélevé sur les candidats pour le déroulement des examens d'Etat du BEPC et du baccalauréat », souligne une représentante du ministère de l'Education nationale. Face à ces accusations, le ministère de l'Education nationale et celui de l'Enseignement supérieur se sont retrouvés sous le feu des projecteurs pour ne pas avoir alloué un budget dédié à ces épreuves physiques. « Il doit donc y avoir une redevance pour l'utilisation du stade », insiste-t-on du côté des autorités municipales. Alors que les épreuves écrites approchent, les préparatifs pour les épreuves physiques du BEPC et du baccalauréat sont en cours. « Il y a un problème avec la préparation des compétitions sportives qui n'est pas obligatoire pour l'examen du BEPC mais doit être suivie pour le celui du baccalauréat », déclare un responsable au sein de la Direction régionale de l’Education nationale (DREN Bongolava). Cette situation suscite l'indignation et soulève des questions sur l'égalité des chances et le financement des examens d'Etat. L'enquête sur ces pratiques est en cours afin de garantir l'intégrité et l'équité de ces évaluations pour l'avenir des élèves.

 

Carinah M.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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