Pourtant, l'éducation physique et sportive est un pilier de l'enseignement scolaire, et « aucun argent ne doit donc être prélevé sur les candidats pour le déroulement des examens d'Etat du BEPC et du baccalauréat », souligne une représentante du ministère de l'Education nationale. Face à ces accusations, le ministère de l'Education nationale et celui de l'Enseignement supérieur se sont retrouvés sous le feu des projecteurs pour ne pas avoir alloué un budget dédié à ces épreuves physiques. « Il doit donc y avoir une redevance pour l'utilisation du stade », insiste-t-on du côté des autorités municipales. Alors que les épreuves écrites approchent, les préparatifs pour les épreuves physiques du BEPC et du baccalauréat sont en cours. « Il y a un problème avec la préparation des compétitions sportives qui n'est pas obligatoire pour l'examen du BEPC mais doit être suivie pour le celui du baccalauréat », déclare un responsable au sein de la Direction régionale de l’Education nationale (DREN Bongolava). Cette situation suscite l'indignation et soulève des questions sur l'égalité des chances et le financement des examens d'Etat. L'enquête sur ces pratiques est en cours afin de garantir l'intégrité et l'équité de ces évaluations pour l'avenir des élèves.
Carinah M.