Publié dans Société

Vols de plantes rares - Des millions d’ariary de pertes pour les fleuristes

Publié le lundi, 29 avril 2024



Une activité en plein essor. Beaucoup se ruent vers la vente des fleurs rares, plantes grasses ou encore celles d’ornement et porte-chance. Les fleuristes ne se contentent pas tout simplement de la culture traditionnelle, mais utilisent des techniques modernes comme la greffe pour créer d'autres variétés. Et c’est d’ailleurs l'exigence du marché. A part une passion ou un anti-stress, c’est aussi une source de revenu.
Dans la Capitale, le marché des fleurs est encore très vaste. Les commerçants œuvrant dans ce secteur proposent notamment des plantes servant à la décoration, des bulbes à fleurs, arbres et arbustes, graines, accessoires comme des cache-pots, pots et vases. Ils fabriquent également des couronnes, bouquets, ou bien des fleurs séchées. Selon Marie-Odette, jardinière, les Malagasy commencent à apprécier des fleurs et plantes rares malgré le fait que les prix sont encore onéreux. « Les prix varient selon la variété de fleurs, qu’elles soient en boutons ou des graines. C’est pour cela que beaucoup misent sur la greffe afin d'en créer une nouvelle variété », soutient-elle.
Quoi qu'il en soit, les voleurs des plantes rares commencent à nuire à cette activité. Ils connaissent bien leurs cibles. D’après les victimes, malgré qu’elles aient déjà renforcé la sécurité, les fleurs ont disparu. Les bandits connaissent bien la valeur de chaque plante et ils ne prennent que ceux qui sont très chers comme l’anthurium, l’orchidée Vanda, Cattleya, Cymbidium, le dieffenbachia, le bougainvillier panaché rouge, le marantha serpent. Dans d'autres cas, les employés sont même complices des voleurs.
Un anthurium avec une fleur et un bouton pourrait être vendu jusqu’à 450.000 ariary, selon sa variété. « Ce prix ne couvre pas son entretien, puisque l’on doit patienter quelques années pour que la première fleur apparaisse », poursuit Marie-Odette. Lucia Voahirana est  aussi une passionnée des fleurs. Elle économise tant d’argent pour entretenir ses fleurs. Cependant, à plusieurs reprises, elle a déjà été victime de vols. Une dizaine de pots ont été volés en quelques jours seulement. Les voleurs ne s’intéressent qu’aux anthuriums.
Outre les acheteurs de fleurs rares et de plantes d’ornement, les amateurs de plantes porte- chance et grasses se multiplient de jour en jour. Leur prix est fixé à partir de 1.000 ariary le pot. Viennent ensuite les fleurs séchées comme les fleurs de la pampa, le Lepidium, le blé, le chardon, les immortelles, l’hortensia, la lavande, le Limonium. Ces fleurs sont vendues par tige ou en paquet.
Anatra R.


Fil infos

  • Délestage et problèmes d’eau - La sénatrice Lalatiana R. réplique aux conseillers municipaux Gangstabab et consorts
  • 80e assemblée générale des Nations unies - La voix des femmes malgaches résonnera à New York
  • Synad – Député Antoine Rajerison - Guerre déclarée !
  • Véhicules vétustes - Un danger permanent pour les usagers de la route
  • COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!
  • Mananjary - L’Opposition joue avec la détresse des sinistrés
  • Caravane médicale - Plus de 275000 bénéficiaires en cinq ans
  • Actu-brèves
  • Porte-parole du Gouvernement - Pas de troisième mandat à l’ordre du jour actuel du Président
  • Propagation de fausses nouvelles - Un acte de kidnapping à Saririaky, la rumeur d'une répression démentie

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • De l’anticipation !
    La chaleur d’été frappe à nos portes. Le climat d’intersaison touche très prochainement à son terme. Période, mutation brutale du froid vers le chaud et vice-versa, où les personnes sujettes aux allergies saisonnières provoquant des difficultés respiratoires ou asthmes souffrent. Les petits enfants et les personnes âgées sont les premières victimes. Ils supportent mal le caprice du climat. De toute manière, la chaleur s’installe progressivement au grand plaisir des âmes sensibles et des frileux. L’entrée en lice du climat d’été annonce de fait l’arrivée incessamment de la période des pluies. Dès le mois prochain, les cultivateurs attendent, avec espoir, la tombée des premières pluies. Bien qu’il ne s’agisse pas déjà du début du « fahavaratra » proprement dit, c’est un phénomène naturel donnant le coup d’envoi aux premières brèches et un signe prometteur pour la saison culturale. Mais, qu’en est-il des travaux entrant dans le processus d’anticipation des effets destructeurs…

A bout portant

AutoDiff