Publié dans Société

Série d'assauts de bandits - Un suspect rendu tristement célèbre éliminé

Publié le mercredi, 29 mai 2024

Charles Be, alias "Mangerisetroka" ! De son vrai nom François de Charles, c'est pourtant par ces drôles de surnom qu'on a connu ce bandit qui a longtemps donné le tournis à la fois aux habitants d'Anjeva Gara, cette banlieue est de la capitale et aux Forces de l'ordre. Mais lundi dernier, les gendarmes ont mis fin définitivement à sa "carrière" en l'éliminant de quelques balles lors de sa tentative pour fuir les premiers, qui l'ont alors surveillé et accompagné à Anjeva Gara.

Les circonstances ayant conduit à l'élimination de "Mangerisetroka" étaient plutôt tumultueuses. Tout a démarré le 21 mai dernier lorsque le Fokonolona l'a appréhendé après que l'homme était pris en flagrant délit de vol de coq. Mais Charles Be n'a pas voulu se laisser faire. Il a fait usage de la violence pour contrer les membres du Fokonolona, blessant ainsi un "quartier mobile".

Alors que “Mangerisetroka” a réussi à s'échapper, il n'a toutefois pas eu cette même chance devant les éléments de la brigade de Gendarmerie d'Anjeva Gara.

Les membres des Forces de l'ordre l'ont alors conduit vers Ambohimanambola pour l'enquêter.

Entre-temps, Charles Be a dénoncé ses acolytes aux gendarmes. Au nombre de sept, ces derniers ont tous été arrêtés. Durant son interrogatoire, Charles Be a révélé qu'un de ses camarades détiendrait une arme que le gang se serait servi lors de ses forfaits.

Faisant montre d'une bonne foi, réelle ou calculée, le suspect a accepté de conduire les gendarmes auprès de son ami. Or, en empruntant un chemin forestier, Charles Be a tenté de prendre la fuite, obligeant ainsi les gendarmes à faire feu, le tuant ainsi sur le coup.

D'après un rapport de la Gendarmerie, feu Charles Be a plusieurs méfaits à son actif : il fut l'auteur de l'assaut survenu à Andranomanonga, le 23 décembre 2018. Il fut aussi le co auteur d'un vol de bovidés à Ambatofolaka en février 2023.

La dernière fois où il a donc fait parler de lui, c'était à Andranomanonga, le 21 mai dernier.

 

F.R.

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Editorial

  • Des fondamentaux
    Que la commémoration de la Journée internationale de la non-violence, le 2 octobre 2025, nous soit offerte pour revisiter les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit. En guise de préalable, il nous est obligé de noter que le rappel des principes de la démocratie et de l’Etat de droit n’est pas l’apanage unique d’un seul courant d’idée ou d’un camp par rapport au pouvoir en place. Tout le monde, tout citoyen, conscient de la nécessité de faire appliquer strictement les fondamentaux de la démocratie et de l’Etat de droit ont le sacré devoir de tirer la sonnette d’alarme en cas de violation caractérisée.

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