Publié dans Société

Lutte contre la malnutrition - Les sites communautaires, un pilier

Publié le mercredi, 29 mai 2024

Diminuer voire éradiquer la malnutrition dans le pays. Tel est l’objectif du Gouvernement à travers l’Office national de nutrition (ONN) dans sa Politique nationale (PNN). A court terme, il s’agit de diminuer à 30% le nombre d'enfants victimes de malnutrition chronique et de moins de 5% pour ceux atteints de la malnutrition aiguë, si le dernier statistique datant de 2021 est de 6 enfants sur 100 dans les 23 régions de Madagascar.

13 Régions sont les principales concernées par ce taux élevé de malnutrition. Les Régions fertiles sont au premier rang à savoir Analamanga, Vakinankaratra, Analanjirofo, Bongolava, Anosy, Alaotra-Mangoro, Vatovavy et Fitovinany. 

Afin d’atteindre ces objectifs, plusieurs efforts devraient être entrepris. “ Le Gouvernement a placé comme défi l’augmentation du budget pour la malnutrition et la santé, la protection sociale, l’éducation. Ce dernier qui est important dans la lutte avec l’augmentation du nombre d’enfants bénéficiaires des cantines scolaires”, explique la coordinatrice nationale de l’ONN, le professeur Hanta Marie Danielle Vololontiana. 

Par ailleurs, les sites communautaires ont un rôle important dans la lutte contre la malnutrition dans le pays. Dans ce cadre, l’Office national de nutrition a organisé, mardi dernier, une table ronde axée sur la nutrition communautaire et la santé communautaire. Financée par l’Action contre la faim Madagascar, elle  réunit tous les acteurs œuvrant dans la nutrition afin de discuter des actions à entreprendre en vue de l’harmonisation des interventions multisectorielles au niveau des sites communautaires de nutrition telle que la recommandation du Plan national d’action multisectorielle pour la nutrition ( PNAMN). D'après le recensement, environ 14 000 agents communautaires travaillent dans les 13 Régions où des programmes contre la malnutrition sont entamés par le Gouvernement et les partenaires.

Ainsi, la PNN, pour la période 2022- 2030 a été mise à jour. Elle adopte une approche systémique novatrice pour la nutrition déclinant les grands axes servant de cadre à toutes les interventions en nutrition au niveau local, nommée Plan national d’action multisectorielle pour la nutrition (PNAMN). Le PNAMN 2022-2026 ambitionne le respect du droit fondamental de la population à une nutrition adéquate, améliorant ainsi la survie des mères et des enfants accompagnée d’un développement optimal de leurs potentialités physiques et intellectuelles, tout en promouvant la santé et le bien-être par des interventions multisectorielles. Or, la nutrition communautaire et la santé sont inséparables.

 

Anatra R.

Fil infos

  • Déstabilisation à la JIRAMA - Une minorité tire les ficelles 
  • Service foncier - L’obtention du certificat de situation juridique presque instantanée
  • Huile impropre à la consommation - La traçabilité de "Roots" confirmée
  • Actu-brèves
  • Conseil des ministres décentralisé - Cap sur l’île Sainte-Marie
  • Stade Barea - Homologation, aux calendes grecques
  • ACTU-BREVES
  • Coliseum de Fianarantsoa - Un projet présidentiel devenu réalité  
  • Système d’identification des personnes - L’Assemblée et le Sénat valident la réforme  
  • Atteinte à la sûreté publique - Le colonel R. Patrick condamné à 20 ans de travaux forcés

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Noble cause
    Madagasikara persiste et signe! La Grande île maintient sa position inébranlable et non négociable relative à sa souveraineté sur les îles Eparses. Il s’agit d’une légitime voire une noble cause. En effet, les îles Ampela (Europa), Bedimaky (Bassa da India), Sambatra (Glorieuses), Loza (Tromelin) et Kely (Juan de Nova) appartiennent intrinsèquement au territoire de la République malagasy. La Grande île reste fidèle, jusqu’au bout, à sa position qu’elle a défendue sur la tribune des Nations unies. L’assemblée générale approuva par deux reprises, deux résolutions de 1979 et 1980, l’appartenance des îles Eparses dans le giron du territoire malagasy. Des résolutions non contraignantes mais, tout de même, demandent à la France d’engager la négociation pour les procédures de restitution avec le Gouvernement malagasy.

A bout portant

AutoDiff