Publié dans Société

Chômage et pauvreté dans l’Atsimo-Andrefana - Le lancement de projets miniers parmi les issues !

Publié le jeudi, 30 mai 2024
Alban Natsira demeure optimiste quant aux emplois que génèreront les projets déjà arrivés à maturité, une fois leur démarrage effectif Alban Natsira demeure optimiste quant aux emplois que génèreront les projets déjà arrivés à maturité, une fois leur démarrage effectif


Un reflet des déséquilibres importants entre l’offre et la demande dans le domaine du travail au niveau national. Le taux de chômage reste élevé à Madagascar, notamment chez les jeunes. La Région d’Atsimo-Andrefana n’en est pas épargné. « Pour 10 offres d’emploi proposées à Toliara, pas moins de 150 postulants concourent pour les obtenir », informe Alban Natsira, business development manager de Yaby Job Service. « Le commerce demeure pour le moment le secteur le plus actif dans ce chef-lieu du District de l’Atsimo-Andrefana. Il faudrait ensuite compter sur l’hôtellerie et le tourisme. Il y a également les industries, malgré le faible développement du secteur industriel dans cette localité, ainsi que le secteur minier », expose ce premier responsable de la première agence de recrutement formelle dans la cité du soleil, opérationnelle depuis 2020.
Le lancement et la promotion des projets miniers déjà existants figurent parmi les issues dans la réduction du taux de chômage. Cela augmentera les offres d’emploi formelles, pérennes et de qualité dans l’Atsimo-Andrefana. Une aubaine qui valorisera le capital humain local. D’ailleurs, les jeunes de Toliara aspirent à des emplois leur permettant de subvenir aux besoins de leurs familles ainsi que de participer au développement de leur Région. A cela s’ajoute leur satisfaction de travailler dans des compagnies qui se soumettent à des normes de travail internationales. La liste des demandeurs d’emploi à Toliara est pour le moment longue. Notre interlocuteur demeure cependant optimiste quant aux emplois que génèreront les projets déjà arrivés à maturité, une fois leur démarrage effectif. Son agence indique avoir enregistré de nombreuses candidatures spontanées aux profils diversifiés pour répondre aux besoins de ces entreprises.
« L’un des défis auquel l’Etat malagasy restera longtemps confronté sera de parvenir à répondre aux attentes de ces jeunes en matière d’éducation, de santé, d’emploi, de logements, d’infrastructures et de niveau de vie afin de prévenir les risques éventuels d’instabilité politique et sociale », soutiennent les Nations unies dans leur vision « Perspective de Madagascar ». Un document dans lequel ils exposent que la Grande île dispose de richesses minières importantes, dont l’or, des pierres précieuses et semi-précieuses, ainsi que des minerais industriels comme le fer, la bauxite, le chrome, les nickel/cobalt ou l’ilménite. La Grande île dispose aussi de charbon et de grès bitumineux. Quelques-unes seulement de ces ressources sont pour le moment mises en valeur, dont le graphite, la chromite, le quartz, le saphir, l’émeraude, l’or, ce qui signifie des opportunités - pour l’instant manquées - de créer plus de croissance et d’emplois pour Madagascar…
Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Le suspense perdure !
    On attend. Et on attend. Jusqu’à quand ? L’identité du nouveau coach des Barea (A) tarde à venir. Les Barea n’avaient plus de coach ni de sélectionneur titulaire après le départ en catastrophe de Razafindrabe Romuald alias « Roro » à la mi-novembre 2024. En effet, les échecs répétitifs lors des matches internationaux, acculé au … mur, l’entraineur national n’avait pas d’autres choix que de rendre malgré lui le tablier. C’est réellement dommage pour le sport-roi malagasy, vu la compétence technique de ce coach qui devait se séparer malheureusement de l’équipe nationale. Une chose mérite d’être soulevée : il ne suffit pas de remplacer la tête du patron du Onze national pour que les affaires du football malagasy s’améliorent.

A bout portant

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