Publié dans Société

Projets américains à Madagascar - Plus de 742.000 personnes bénéficient de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène

Publié le jeudi, 30 mai 2024
 Lancement du projet Lancement du projet Crédit photo : USAID

Hier, une nouvelle ère a commencé pour Madagascar. Le Gouvernement américain a dévoilé deux initiatives visant à transformer les systèmes d'eau, d'assainissement et d'hygiène dans le pays. Ces projets, financés par l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), promettent d'apporter des changements dans la vie quotidienne de plusieurs milliers de Malagasy, en particulier dans les zones rurales.
Le projet « Rano Maharitra », d'une valeur de 35 millions de dollars, est dirigé par un consortium dynamique mené par l’organisation humanitaire CARE International, en collaboration avec WaterAid, iDE ainsi que trois entreprises malagasy, à savoir Miarakap, BushProof et Sandandrano. Son objectif est d'améliorer l'accès à l'eau potable, à l'assainissement et aux services d'hygiène pour les ménages ruraux dans sept Régions clés du pays. Selon les estimations, plus de 742.000 personnes bénéficieront d'un accès à l'assainissement grâce à ce projet, dont 312.000 auront accès à une source d'eau potable sûre.
Ces systèmes seront gérés par des entreprises locales formées dans le cadre d'un partenariat public-privé, assurant ainsi une gestion durable et efficace des ressources en eau. « Le projet "Rano Maharitra" contribuera non seulement à améliorer la santé et la résilience des communautés malagasy, mais il favorisera également une dynamique de genre plus équitable dans les Régions ciblées », a déclaré un représentant de CARE International.
Parallèlement à cela, le projet « Dio Sera », d'une valeur de 10 millions de dollars, vise à accroître l'accès des ménages à des produits et services d'assainissement de qualité dans des zones urbaines et périurbaines spécifiques. Dirigé par iDE et impliquant des partenaires tels que GRET, Practica, WaterAid, Runway et Sango, ce projet opère dans trois villes importantes, notamment Mahajanga, Toamasina et Fianarantsoa. Grâce à ses cinq composantes intégrées, le projet « Dio Sera » s'engage à fournir des services d'assainissement accessibles et abordables, tout en stimulant un changement de comportement au sein des communautés locales. « Nous croyons que l'accès à l'eau potable, à l'assainissement de base et à une bonne hygiène est essentiel pour sauver des vies et garantir une bonne santé, en particulier pour les enfants », a souligné un représentant d'iDE.
Ces initiatives interviennent à un moment important, alors que les besoins en matière d'eau, d'assainissement et d'hygiène restent élevés à Madagascar, comme le révèle l’Enquête à indicateurs multiples réalisée en 2018. Seulement 43 % de la population ont accès à des sources d'eau améliorées, et à peine 17 % disposent d’installations sanitaires de base. Avec le lancement de ces projets, les Etats-Unis affirment leur engagement à soutenir Madagascar dans sa quête d'un avenir plus propre, plus sain et plus prospère pour tous ses citoyens.
Carinah Mamilalaina

Fil infos

  • Délestage - Des coupures à fractionner !
  • 80e AG des Nations unies - Andry Rajoelina porte-voix de l’Afrique australe 
  • Andry Rajoelina chez le Père Pedro - Fin de la décharge d’Andralanitra pour bientôt
  • Actu-brèves
  • Environnement - Madagascar, tout feu, tout flamme
  • Délestage et problèmes d’eau - La sénatrice Lalatiana R. réplique aux conseillers municipaux Gangstabab et consorts
  • 80e assemblée générale des Nations unies - La voix des femmes malgaches résonnera à New York
  • Synad – Député Antoine Rajerison - Guerre déclarée !
  • Véhicules vétustes - Un danger permanent pour les usagers de la route
  • COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

A bout portant

AutoDiff