Publié dans Société

Intoxication alimentaire - Un chef de famille perd sa femme et ses deux enfants

Publié le mercredi, 05 juin 2024

Drame au sein d'une famille domiciliée à Marintsoa, un quartier de la ville d'Antalaha, en début d'après-midi le 4 juin dernier. Trois membres de ladite famille ont trouvé la mort après qu'ils ont consommé du poisson, en particulier les branchies, selon une source de la Gendarmerie. Il s'agit de la maîtresse de maison de 26 ans répondant au nom de Roselle, de sa fille de 8 ans prénommée Francia, enfin du dernier-né de la famille, Kokony qui n'avait que 6 ans.

Aussitôt informés, des gendarmes commandés par un gradé se sont rendus sur les lieux pour procéder à la constatation.

Mettons maintenant à la loupe les circonstances de ce drame. Selon les informations, tout a commencé en fin d'après-midi le 3 juin dernier lorsque la famille concernée a alors consommé des branchies de poissons marins achetées au marché d'Ankoalabe, dans le coeur de la ville d'Antalaha. Vers 7h du soir, les malaises liés à la consommation de la chair de ces animaux marins ont entraîné le décès de la mère de famille. De leur côté, ses deux enfants ont présenté les mêmes symptômes. Ces derniers ont été évacués d'urgence au CHRD2 d'Antalaha. Malgré les soins prodigués, ils ont succombé à leur tour, la même nuit à l'hôpital.

Le médecin requis a conclu qu'il s'agit d'une intoxication alimentaire par consommation d'animaux marins, et qui a donc été fatale pour les victimes.

Après les formalités nécessaires, les corps des défunts ont été remis à leur famille.

En attendant, l'enquête a démarré et des mesures ont été prises.

Sur instruction du président du TPI d'Antalaha et à la demande de la famille des victimes, un morceau de la branchie a été prélevé pour être acheminé au laboratoire de l'Institut Pasteur d'Antananarivo. Enfin, les autorités locales recherchent le nommé Mena, l'individu qui aurait vendu ces poissons d'être à l'origine de cette intoxication mortelle. La Brigade de Gendarmerie d'Antalaha est saisie de l'affaire.

 

F.R.

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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