Publié dans Société

Enfants en conflit avec la loi - Environ 600 mineurs détenus à Madagascar

Publié le mercredi, 19 juin 2024

Inculpés en majorité suite à des vols dérisoires et des bagarres. Environ 600 mineurs sont actuellement en situation de détention à Madagascar, selon les informations émanant du ministère de la Justice. Ils sont détenus dans des centres, quartiers et maisons éducatives, au nombre de 37 dans tout le pays. La plupart de ces établissements se trouvent à Antananarivo. Pour la prison d’Antanimora, ces enfants en conflit avec la loi en incarcération à l’école éducative des mineurs où ils sont aussi scolarisés. D’ailleurs, 9 d’entre eux viennent de passer leur examen du CEPE mardi dernier, tandis qu’un autre participera à la session du BEPC, en début juillet. 

Le ministère de tutelle, avec l’appui de divers partenaires techniques et financiers à l’exemple de l’UNICEF, veille à ce que ces mineurs détenus puissent jouir de leurs droits. Il collabore étroitement avec les établissements prenant en charge des mineurs détenus, notamment pour résoudre les problèmes les concernant ainsi que les obstacles auxquels les juges et autres acteurs font face. L’amélioration du traitement de leurs cas ainsi que l’accélération des audiences les concernant font également partie des efforts déployés. D’ailleurs, un atelier y afférent se tient depuis hier et pendant 3 jours au Carlton Anosy, avec la participation des juges, procureurs et substituts en charge des affaires impliquant les enfants auprès des Tribunaux de Première instance répartis dans toute l’île.

L’atelier se focalise sur la présentation et l’application des textes en vigueur ainsi que les conventions internationales ratifiées par Madagascar pour les mineurs en conflit avec la loi, que ce soit ceux impliqués ou ceux victimes. La réduction du temps de détention de ces mineurs dans les quartiers des prisons et leur placement dans les établissements éducatifs constituent des défis à relever. Identifier ensemble les issues face aux problèmes récurrents est également au programme pendant les 3 jours d’atelier, afin de garantir la protection et les droits de ces enfants.

 

Recueillis par P.R.

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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