La polémique autour de cette autoroute est vaine et politiquement motivée. A priori, les critiques les plus virulentes contre ce projet viennent des organisations de la société civile dont la position politique n’est plus à prouver et qui, à travers des déclarations en chaîne, ne veulent que justifier les financements qui leur ont été attribués. Paradoxalement, tous ceux qui dénoncent l’autoroute entre Antananarivo et Toamasina sont bien contents d’emprunter les autoroutes lorsqu’ils sont à l’étranger. Madagascar est la quatrième plus grande île du monde. Elle est plus vaste que la France, la Belgique et le Luxembourg réunis. Pourtant, elle ne possède pas encore d’autoroute. Il fallait bien, un jour ou l’autre, remédié à cette carence.
La Grande île a besoin de grands projets d’infrastructures et l’autoroute en est un. Le Président de la République Andry Rajoelina, qui tenait à relever le défi, est en passe de gagner son pari. Visionnaire et réformateur, il sait qu’à terme la population lui sera reconnaissante d’avoir initié un réseau autoroutier performant au service de l’émergence. Bref, lorsque cette autoroute sera fonctionnelle, tout le monde aura oublié les arguments fallacieux et rétrogrades des résistants au progrès. Il n’est pas question de remettre en cause ce beau projet qui participera au développement du pays.