Publié dans Société

Drame à Manjakandriana - Deux enfants dont un bébé périssent dans un incendie

Publié le mercredi, 17 juillet 2024

Un crève-cœur tôt hier matin à Ampanivahoaka, Commune de Ranovao, dans le District de Manjakandriana. Imaginez deux fillettes dont l’une n’avait que 3 mois et l’aînée âgée à peine de 2 ans tuées dans un incendie particulièrement dévastateur ! Seule la plus grande, qui a 13 ans a pu s’extirper vivante du brasier,  quoique brûlée à certain degré. Ce drame est survenu vers 2h du matin dans un point de stockage de charbon de bois occupé par une petite famille de charbonniers de ladite localité.

D’après une source, le sinistre particulièrement meurtrier s’est produit au moment où les parents des victimes ont dû s’absenter des lieux pour leur besogne. En effet, les adultes auraient commis l’imprudence de partir chercher du charbon dans les champs en laissant leurs progénitures à l’endroit. De savoir ce qui aurait pu provoquer l’incendie, seule l’enquête pourra le déterminer. Mais beaucoup estiment que ce soit un foyer de feu resté actif quelque part à l’endroit où les petites dormaient à poings fermés.
Certes, les voisins de ces charbonniers étaient accourus pour tenter de sauver les fillettes lorsque les flammes étaient déjà dangereuses, et ce, avec les moyens du bord. Malheureusement, les efforts des riverains étaient vains du fait de la virulence et l’action dévastatrice du feu. Aucun moyen donc pour dégager les deux petites de l’endroit rapidement transformé en une immense fournaise, sinon un terrible piège mortel.
Certaines personnes pensent que pour se réchauffer la nuit, l’hiver, il faut laisser un réchaud à charbon ou autre allumé dans l’appartement, alors que les dangers qui accompagnent cette pratique ne sont plus à montrer : pollution liée au dégagement de CO2, donc une intoxication souvent mortelle en relation avec une asphyxie totale, sans parler bien sûr du risque d’incendie exactement comme celui qui venait de se produire hier matin à Manjakandriana. 
Franck R.

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff