Publié dans Société

Crimes environnementaux - 122 rondins de bois précieux saisis, 11 trafiquants à Tsiafahy

Publié le vendredi, 02 août 2024

Démantèlement de deux réseaux de trafic de bois précieux. Le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a récemment mis fin aux activités de deux réseaux de trafic de bois précieux, en particulier du palissandre, opérant clandestinement à Madagascar. Ces réseaux opéraient principalement la nuit, utilisant des camions-remorques pour transporter illégalement leur cargaison. Les opérations de saisie dont le premier à Tsiroanomandidy et le second à Moramanga, ont été fructueuses, permettant de récupérer un total de 122 palissandres et 162 bois ordinaires. 

Cette confiscation est le résultat des efforts conjoints du ministère avec la Gendarmerie et la Police nationales, ainsi que les informations prodiguées par la population, avisant les lieux où les trafiquants ont sévis. Cette triple entente représente l’une des clés pour lutter efficacement contre le commerce illégal de ressources naturelles. 
Tolérance » zéro
Conformément à la politique de tolérance « zéro », instaurée par le Gouvernement, onze individus impliqués dans ces activités criminelles ont été appréhendés et placés en détention préventive à la prison de Tsiafahy. Cette action vise à dissuader toute tentative de trafic de bois précieux et à assurer le respect des lois environnementales en vigueur. Le MEDD a souligné l'importance cruciale de la collaboration continue avec les Forces de l'ordre, notamment la Police et la Gendarmerie nationale. Cette coopération étroite est indispensable afin de lutter efficacement contre le trafic illégal de bois précieux et de préserver les précieuses ressources naturelles de l’île. Ces actions répressives sont des pas significatifs vers la protection de l'environnement et la préservation de la biodiversité de Madagascar. Elles témoignent de l'engagement des autorités à combattre activement le trafic de bois précieux et à promouvoir une exploitation durable des ressources forestières du pays.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff