La Grande île accueillera plus d’une dizaine de pays représentés chacun par le ministre chargé de l’Environnement de chaque pays. L’Afrique du Sud, les Comores, le Kenya, Maurice, le Mozambique, La Réunion, Mayotte, les Seychelles, la Somalie et la Tanzanie y seront représentés. Le thème principal pour cette Conférence des parties est « la collaboration dans la gestion durable des écosystèmes côtiers de l’océan Indien occidental ».
« Pour Madagascar, l’océan et la mer représentent nos principaux écosystèmes en tant qu’île. Nous subissons actuellement des pressions qui menacent nos populations, notamment la pollution de l’eau et la disparition de nos ressources naturelles et aussi la pêche illicite. Donc, le fait de collaborer avec nos voisins, avec qui nous partageons l’océan Indien, va permettre d’améliorer la gestion de nos eaux et nos écosystèmes côtiers afin de développer la population locale qui habite à côté de ces écosystèmes. Nous pouvons aussi parler plus spécifiquement de la Région de Boeny et celle de Sofia qui vont être parmi les principales bénéficiaires de ces projets. Il y aura des projets de restauration des mangroves, des projets d’études de la durabilité des bassins et des sources d’eaux comme la baie de Bombetoka, très connue de Madagascar. Une image qui va beaucoup plus loin que notre frontière. Par conséqent, cette convention de Nairobi est un enjeu clé pour la Grande île », explique le ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD), Max Fontaine Andonirina.
Le Gouvernement malagasy fait tout son possible pour développer des projets, lesquels aident non seulement les populations dépendant des écosystèmes côtiers, mais aussi participent aux efforts globaux de gestion des océans. Le message que Madagascar va projeter durant cet évènement est que l’on ne peut pas tourner le dos aux océans, qui peuvent contribuer énormément au développement. « Il faut considérer beaucoup plus dans le développement de nos pays le cadrage juridique et les investissements publics », rajoute le ministre de tutelle. L’océan Indien occidental représente 65 millions d’habitants, le long de toutes ces côtes.
Les retombées de l’accueil de la COP 11 sont multiples. Il existe des points focaux et le secrétariat travaille durant toute l’année pour développer des projets de restauration des mangroves. Madagascar mettra en avant plusieurs projets de restauration et de protection de ces écosystèmes, ainsi que des études sur la durabilité des bassins et des sources d’eau, en particulier dans la baie de Bombetoka. Le numéro Un du MEDD a souligné l’importance de la collaboration régionale pour améliorer la gestion des eaux et des écosystèmes côtiers, contribuant ainsi au développement des communautés locales.
E.F.