Publié dans Société

Capacité d’anticipation face aux risques de montée des eaux - Les personnes handicapées privilégiées

Publié le jeudi, 08 août 2024

Renforcer la préparation et la capacité d’anticipation face aux risques d'inondation. Les personnes handicapées sont souvent en détresse. A cause de l’empressement durant les périodes d’urgence, ces gens sont oubliés par la communauté. A cet effet, ils sont obligés de vivre dans la peur et la douleur. Afin d’y remédier, le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a comme objectifs de limiter les pertes causées par les catastrophes naturelles ainsi que de sauver le maximum de vies humaines.

A cet effet, un atelier a été organisé depuis hier par la Croix-Rouge Malagasy, en collaboration avec le BNGRC. L’anticipation est l’une des meilleures méthodes afin de limiter les impacts des catastrophes naturelles pour la population. D'une durée de deux jours, cet atelier est consacré à la conception d’outils de communication pour renforcer la résilience face aux inondations à Madagascar. Ainsi, les personnes handicapées sont privilégiées durant cet atelier. « Dans des situations similaires, elles sont les dernières à être au courant ou avoir reçu une alerte. Cependant, ces personnes requièrent plus de temps pour se préparer ou se mettre à l’abri. Sur ce, il est important de mettre en avant leur cas », dixit le directeur général du BNGRC, le Général Elack Olivier Andriankaja.
De son côté, le secrétaire général de la Croix-Rouge Malagasy, Andoniaina Ratsimamanga, a réitéré l’importance de la mise en œuvre d’un protocole d’action précoce, déjà élaboré par la Croix-Rouge. Ce protocole inclut toutes les étapes nécessaires, allant de la collecte des données à la production de modèles prédictifs. Cette initiative s’appuie sur les expertises locales et internationales, notamment celles élaborées par des climatologues, sans oublier les équipes techniques qui sont présentes sur le terrain.
La conception d'outils de communication et de sensibilisation efficaces, qui permettront de vulgariser les procédures opérationnelles de type « standard », est à l’ordre du jour de cette réunion. Ces outils sont essentiels pour renforcer non seulement la préparation des volontaires, mais aussi celle des communautés locales, en partenariat avec le réseau « Ifandray ».
L’effort de Madagascar dans la gestion des risques et des catastrophes a été salué par la Communauté de développement d`Afrique australe (SADC). Parallèlement à cela, le pays a diminué le budget nécessaire à la réponse post-catastrophes. Et pour cause, le phénomène « El Nino » n’a pas causé d’importants dégâts pour la population malagasy, bien que ce phénomène ait été décrit comme le plus dangereux pour la planète.
Anatra R.

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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