Publié dans Société

Circulation sur la RN2 - Ras- le- bol des usagers !

Publié le jeudi, 15 août 2024
La route boueuse et glissante a favorisé le patinage et la panne des camions La route boueuse et glissante a favorisé le patinage et la panne des camions

Trop, c’est trop. Les usagers de la Route nationale n°2 (RN2) reliant Antananarivo et Toamasina ont exprimé leur ras- le- bol quant à la situation sur place. “Cela fait maintenant près de 24 heures que nous sommes bloqués ici. Il a fallu environ 5 heures pour passer de Marozevo jusqu’à Moramanga. Les embouteillages sont monstres et les passagers n’y peuvent rien”, témoigne Lovaniaina R., frustrée. “Nous voulions passer des belles vacances à Toamasina mais apparemment cela a mal commencé, à cause du trafic et des impacts occasionnés. L’état catastrophique de cette route nationale gâche tout”, ajoute Tojo A.R., bloqué dans les embouteillages du côté de Moramanga avec sa famille.
“ L’on nous pointe toujours du doigt en étant la cause de la dégradation de la RN2. Pourtant, c’est la vétusté de la route et l’absence d’entretien qui favorisent les accidents de circulation, les pannes des véhicules et le trafic”, se défend R.A., camionneur. La grogne monte de jour en jour, non seulement sur place mais aussi sur les réseaux sociaux. C’était le cas depuis mercredi après-midi jusqu’à hier, avec les kilomètres d’embouteillages à cause d’une panne d’un camion du côté de Maromizaha, à l’entrée d’Andasibe.
Une infrastructure vétuste
Le ministre des Travaux publics, le colonel Andrianatrehina Livah, reconnait la vétusté des infrastructures routières à Madagascar, notamment sur la RN2. Lors d’une descente sur place, en début de cette semaine, ce ministre de tutelle a confirmé que la RN2 a été construite il y a des dizaines d’années. Son état actuel ne répond plus au nombre de véhicules qui l’empruntent quotidiennement. Plus de 700 camions y font le va- et -vient chaque jour, selon les informations recueillies. Outre la vétusté, le climat humide ainsi que la surcharge des camions aggravent la situation sur place.
Pour faire face à cette situation, le Gouvernement avec le soutien des partenaires techniques et financiers mènent régulièrement divers projets de réhabilitation des routes nationales. Des travaux ont débuté la semaine dernière, sur le financement des ressources propres internes. Ils se focalisent sur les travaux d’enrobage entre Antananarivo et Manjakandriana et le traitement des points noirs, entre autres entre Moramanga et Antsampanana et entre Brickaville et Toamasina. Ils se poursuivront par les travaux de revêtement de la chaussée, dont les procédures techniques, sociales et environnementales sont en cours...
L.R.


La circulation a été bloquée pendant des heures sur la RN2, depuis mercredi après-midi jusqu’à hier. Suite aux pluies, la route boueuse et glissante au PK 139+400, à Maromizaha, a entraîné le patinage d’un camion, lequel a fini par bloquer la route. Il a fallu une intervention des techniques du ministère des Travaux publics pour tirer le véhicule et organiser la circulation, avec l’appui des éléments de la Gendarmerie. Des travaux de purge et de scarification pour le traitement du point noir s’en sont suivis. La circulation a finalement été rétablie vers 13 heures.



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Editorial

  • Et voilà une autre …
    Un train peut en cacher un autre ! Le pays n‘est pas encore sorti de l’auberge. La triste affaire d’Ambohimalaza, qui a ébranlé les fauteuils de certains membres du Gouvernement, peine à faire tomber le rideau c’est-à-dire sans être concrètement et complètement effacée, et en voilà une autre qui vient vicier ou empoisonner l’atmosphère et secoue derechef le Gouvernement. Le temps est dur ! La Grande île traverse une zone de turbulence. De fortes secousses font tanguer le navire. Dans la précédente édition, nous avions dû déplorer que le pays, tel un grand bâtiment sans repères, va à la dérive et ce pour plusieurs cas qui sèment la panique. Le couac survenu à Ambohimalaza met en lumière les carences de gestion de certains membres du Gouvernement. Leur incapacité voire incompétence à contourner une douloureuse affaire. Une affaire qui, au final, éclabousse l’Exécutif. Sous d’autres cieux, un couac de cette ampleur…

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