L'affaire s'est produite le 7 août dernier à Ankadikely -Ilafy où l'on a signalé la subite disparition des radars de deux femmes, la mère et sa fille de Farafangana, collecteurs de produits locaux de leur état. En réalité, elles étaient tombées entre les mains de 4 bandits qui ont, non seulement volé leur marchandise, soit 6 tonnes de café, mais qui ont également abusé d'elles. Après l'arrestation des 4 larrons en cause le 10 août dernier à Ankadikely- Ilafy, ces derniers ont été déférés au Parquet, puis finalement placés sous mandat de dépôt à Tsiafahy, avant-hier soir même. Cette affaire a été en étroite relation avec celle concernant la saisie aux 67ha des 6 tonnes de café provenant de Farafangana, il y a une semaine de cela. Tout a démarré lorsque ces bandits ont annoncé sur Facebook leur intention d'acheter le café. Une fois que la propriétaire de la marchandise ait mordu à l'hameçon, les malfaiteurs lui ont donné rendez-vous, à la dame accompagnée de sa fille, à Ikianja- Ambohimangakely, pour la soi-disant transaction. C'est durant le marchandage que les 4 larrons ont mis en exécution leur plan machiavélique. Ils ont offert une nourriture empoisonnée à leur interlocutrice d'affaires et sa fille. Une fois que les victimes ont perdu connaissance, ils les ont violées avant qu'ils ne volaient le café, ainsi que les téléphones. Par la suite, ces bandits écervelés ont revendu le café à Andravoahangy et à Andohatapenaka pour 55 millions d’ariary. Heureusement, la marchandise volée avait été restituée aux propriétaires victimes.
F.R.