Publié dans Société

Période d’étiage - L’opération « pluies artificielles » couronnée de succès

Publié le vendredi, 23 août 2024


Il a été observé que, quelques semaines auparavant, le début de la saison sèche a été annoncé. Pendant cette période, le niveau  des rivières et des lacs a commencé à diminuer, affectant ainsi la production d'électricité. La centrale hydroélectrique d'Andekaleka, la plus grande du pays, a été particulièrement touchée. Celle-ci ne parvient pas actuellement à produire la quantité d'électricité nécessaire pour répondre à la demande croissante. Face à cette situation critique, une initiative a été lancée par la compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA) pour utiliser des technologies avancées afin de générer des nuages artificiels et de provoquer des pluies artificielles.
Cette stratégie a été mise en œuvre avec l'objectif d'augmenter le niveau d'eau dans les rivières et les lacs, contribuant ainsi à la production d'électricité. Les résultats de cette initiative ont été positifs. Grâce à la génération de pluie artificielle, le niveau d'eau a significativement augmenté, permettant à la centrale hydroélectrique d'Andekaleka de produire suffisamment d'électricité pour répondre aux besoins. Cela a conduit à une réduction considérable des coupures d'électricité, un problème qui affecte de nombreux clients.

Le bon moment
La réussite a aussi été obtenue grâce aux conditions favorables de la météorologie. En effet, l’équipe a parfaitement démarré l’opération au bon moment avec la collaboration du service météo. Cependant, il est à noter que la pluie provoquée engendre plus de dépenses que de bénéfices si on la lance de façon hasardeuse, au vu de son coût. Pour assurer une continuité dans la fourniture d'électricité, la JIRAMA a décidé d'ajouter plusieurs centrales solaires. Cette démarche vise à diversifier les sources d'énergie et à améliorer le service offert aux clients, notamment durant les périodes de sécheresse. En somme, l'initiative des pluies artificielles a permis de pallier une situation critique liée à la saison sèche. Les efforts déployés ont eu un impact positif sur la production de courant électrique, évitant ainsi des coupures à longue durée, surtout sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), tout cela au profit des abonnés.
Nikki Razaf

Fil infos

  • Délestage - Des coupures à fractionner !
  • 80e AG des Nations unies - Andry Rajoelina porte-voix de l’Afrique australe 
  • Andry Rajoelina chez le Père Pedro - Fin de la décharge d’Andralanitra pour bientôt
  • Actu-brèves
  • Environnement - Madagascar, tout feu, tout flamme
  • Délestage et problèmes d’eau - La sénatrice Lalatiana R. réplique aux conseillers municipaux Gangstabab et consorts
  • 80e assemblée générale des Nations unies - La voix des femmes malgaches résonnera à New York
  • Synad – Député Antoine Rajerison - Guerre déclarée !
  • Véhicules vétustes - Un danger permanent pour les usagers de la route
  • COSAFA U17 - La FMF ridiculise le pays!
Pub droite 1

Editorial

  • Tout feu, tout flamme !
    Au propre comme au figuré, la Grande île brûle. A Madagasikara, le climat sec et chaud est synonyme de feu. D’une part, les feux de brousse viennent d’une pratique culturale, une tradition ancestrale depuis des générations, la culture sur brûlis, le « tavy ». Il consiste à brûler un espace précis ou délimité en pleine forêt de l’Est ou en pleine savane de l’Ouest, une étendue prévue pour la prochaine culture. Et la tradition ou la pratique se perpétue de génération en génération. Le drame, elle déborde vers des activités criminelles et destructrices. Les feux de brousse, des actes criminels, dévastent le pays. La légendaire forêt de l’Est, avec la vitesse de destruction des feux tous les ans, ne sera d’ici peu qu’une histoire ancienne. Les efforts des responsables au niveau du département de l’Environnement et du Développement durable pour sauvegarder la forêt semblent dépassés par les tragiques évènements.

A bout portant

AutoDiff