Publié dans Société

Exode rural - Plus de 500 ménages déplacés dans deux Communes

Publié le jeudi, 29 août 2024



Un projet à long terme. Le développement du capital humain figure parmi les priorités du Gouvernement. Un projet d’exode rural est en cours. D’ici la fin de cette année, plus de 500 ménages devraient être déplacés dans les Communes de Fieferamanga et Ambohimiarina, Région d’Itasy. Selon la ministre de la Population et des Solidarités, Aurélie Razafinjato, durant la distribution des aides financières qui s’est tenue hier au Lycée moderne Ampefiloha, 83 maisons sont déjà prêtes à accueillir ces familles. Par ailleurs, un terrain de 2.000 m2 sera attribué à chaque famille afin qu'elle puisse œuvrer dans l’agriculture et l’élevage pour subvenir à ses besoins. « La volonté ainsi que la détermination sont les critères réclamées pour ces personnes. Au sein du ministère de la Population, un département établit la liste de ceux qui sont prêts à relever ce défi », dixit-elle.

Ces ménages sont formés sur les techniques de culture zimbabwéennes. Celles-ci consistent à la rotation des cultures, exigeant aux agriculteurs qu'ils alternent la culture de légumineuses et celle de maïs pour améliorer la fertilité du sol. Ces familles sont principalement venues de la campagne pour trouver un emploi dans la Capitale, en espérant y bâtir une vie meilleure. Malheureusement, dès leur arrivée à Antananarivo, elles sont confrontées à de grandes difficultés comme l’escroquerie, le chômage,...

Projet « Tsimbina »
 
Au Lycée moderne Ampefiloha, 1.579 familles vulnérables issues de 6 Fokontany situés dans la capitale ont bénéficié hier du premier versement du projet « Tsimbina ». Elles ont reçu une subvention de 100.000 ariary. Ces ménages viennent des Fokontany Hangar Antohomadinika III G, Antohomadinika FAAMI, Ankazomanga-Atsimo, Antohomadinika-Atsimo, Ankorondrano-Andrefana, 67 Ha Nord-est. Selon la ministre, pour pouvoir bénéficier de la 2ème tranche de paiement d’une somme de 150.000 ariary, ces ménages devraient scolariser leurs enfants et être prêts à prendre en main leur vie. Ce sont d'ailleurs les principaux critères de sélection pour les bénéficiaires.

Le projet « Tsimbina » est un programme du Gouvernement qui consiste à soutenir les populations vulnérables afin qu’elles puissent faire face aux effets néfastes de l’inflation et procéder à la scolarisation des enfants. Le programme est coordonné par le ministère de la Population et des Solidarités, mis en œuvre par le Fonds d'intervention pour le développement (FID) et financé par la Banque mondiale.

Les ménages concernés par ce programme résident dans les zones les plus touchées par l’inflation et ayant rempli toutes les conditions requises : inscrits volontairement au niveau des fokontany, sélectionnés par le Comité de protection sociale (CPS) selon les critères d’éligibilité, enquêtés, classés comme vulnérables et validés par la communauté.

Il convient de noter que le principal objectif de ce programme est de scolariser les enfants issus de ménages vulnérables. 821.000 ménages devraient bénéficier de cette aide financière. Le projet couvre 119 Districts situés dans 23 Régions de Madagascar. Pour cette première vague, les personnes en situation de handicap ont été priorisées. Le ministère de la Population travaille en étroite collaboration avec le ministère de la Communication et de la Culture pour mettre en œuvre ce projet.

Anatra R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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