Publié dans Société

Réparation de la fistule obstétricale - Une centaine de femmes prises en charge à l’HJRA

Publié le dimanche, 01 septembre 2024

Des campagnes menées tout au long de l’année. Les femmes atteintes de fistule obstétricale bénéficient, dans la plupart des cas, d’une prise en charge gratuite. De nombreux centres sont répartis dans toute l’île, dont deux à Antananarivo, pour ce faire. Pour le service « urologie » au sein du centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona, connu de tous sous l’appellation HJRA, près d’une centaine de femmes fistuleuses ont été réparées et prises en charge depuis le début de cette année. « La plupart des patientes proviennent des zones isolées, en milieu rural.

Si elles consultent directement l’hôpital sans l’appui des associations, elles auront du mal à assurer l’hébergement et la restauration, d’autant plus que le séjour au centre hospitalier dure plusieurs jours. Mais avec de l’aide, les patientes et leurs accompagnateurs bénéficient d’une prise en charge complète, depuis leur déplacement dans la capitale jusqu’à l’hospitalisation, les médicaments et même la restauration », informe le Dr Clarat Razafitahinjanahary, chirurgien et chef du bloc opératoire au sein du service « urologie » de l’HJRA.
Le groupe Filatex en renfort
Soutien aux patientes. La collaboration du groupe Filatex avec le service « urologie » de l’HJRA dure depuis 2019. A l’époque, le groupe a offert un appui nutritionnel pour 171 patientes et leurs gardes.
« Les femmes fistuleuses sont souvent exclues de la société. La réparation constitue une issue pour leur réinsertion sociale. Le fait de leur donner à manger durant leur séjour à l’hôpital fait partie des soutiens psychologiques qu’on puisse leur offrir. Ceci d’autant plus que l’hospitalisation dure plus de 21 jours pour la réparation de la fistule », avance Tanteraka Rakotoarisoa, responsable RSE dudit groupe. Cette année encore, ce dernier a renouvelé son engagement au sein dudit service. Le groupe a offert des chaises pour les chambres des patientes, afin que leurs gardes puissent s’asseoir confortablement. Des tabourets chirurgicaux ont également été remis pour le bloc opératoire du service. Par ailleurs, les 3 portes du bloc ainsi que le mur ont été rénovés pour que le bloc soit entièrement stérile. La remise de ces matériels s’est tenue vendredi dernier.
P.R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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