Publié dans Société

Ligne 154 - Une peur bleue des contre-visites

Publié le mercredi, 11 septembre 2024

Les transports en commun au niveau de la ligne urbaine dictent leur loi. Hier, en effet, les taxis-be de la ligne 154 reliant la ville avec Tanjombato sont restés à leur terminus. Selon une explication, les transporteurs refusent de faire les contre-visites, par peur d'immobilisation et donc de ne plus fonctionner. En effet, la majorité des véhicules sont en mauvais état : des chaises abîmées, les feux de position qui ne marchent plus, sans parler de la qualité de service et confort à l’intérieur du véhicule.

“La contre-visite est un deuxième contrôle du véhicule qui intervient lorsqu'une ou plusieurs défaillances majeures ou critiques ont été signalées durant le contrôle technique périodique. Elle permet au contrôleur de s'assurer que les réparations demandées ont bien été réalisées et que le véhicule peut continuer à rouler sans présenter de danger possible ou immédiat, pour la sécurité des usagers et pour l'environnement”, indique le responsable.
La situation de cette ligne n’est pas un cas isolé. Mais, presque les taxis - be exerçant dans la Capitale fuient les contre-visites. A part leur état lamentable, la gabegie continue également. Malgré les multiples avertissements de la Commune ainsi que les Forces de l'ordre, rien n'a changé pour les transporteurs. Chaque jour, plusieurs chauffeurs voient leurs papiers confisqués tandis que des véhicules sont mis en fourrière. Lesdits taxi-be font mi-chemin, les , changent d'itinéraires, sans parler des mots insultants et blessants proférés. La plupart des
transports en commun n'honorent pas leurs responsabilités comme la fin de leur horaire de travail à 20 heures, le respect des arrêts bus. Le transport en commun est un service à utilité publique. Mais, jusqu'à ce jour, la qualité de leur service est toujours médiocre.
Anatra R.

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Editorial

  • Diplomatie
    La grande faucille de la Refondation continue de faucher sans … pitié ! Elle n’a pas fait de détail sur un des domaines clé de l’Etat. La diplomatie, la dernière victime en date, vient de faire les frais d’une relation extérieure tous azimuts. La fauche du Conseil des ministres du mercredi dernier frappe quatre chefs de mission d’Ambassades qui ne sont pas des moindres Dr Louis Robinson en République Populaire de Chine, Johary Rajobson au Maroc, Dr Alain Tehindrazanarivelo auprès de l’ONU, de l’Autriche et de la Suisse et Yvette Sylla auprès de l’UNESCO à Paris. Bien avant, d’autres représentations diplomatiques n’ont été épargnées à l’exemple de Paris, du Japon, de l’île Maurice. Et la faucille ne s’arrêtera pas tant que des « restes » du régime précédent tapissent quelque part. Sans insister sur les limogeages sans fin touchant d’autres départements. La diplomatie, un domaine délicat de la République, doit…

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