Publié dans Société

Ligne 154 - Une peur bleue des contre-visites

Publié le mercredi, 11 septembre 2024

Les transports en commun au niveau de la ligne urbaine dictent leur loi. Hier, en effet, les taxis-be de la ligne 154 reliant la ville avec Tanjombato sont restés à leur terminus. Selon une explication, les transporteurs refusent de faire les contre-visites, par peur d'immobilisation et donc de ne plus fonctionner. En effet, la majorité des véhicules sont en mauvais état : des chaises abîmées, les feux de position qui ne marchent plus, sans parler de la qualité de service et confort à l’intérieur du véhicule.

“La contre-visite est un deuxième contrôle du véhicule qui intervient lorsqu'une ou plusieurs défaillances majeures ou critiques ont été signalées durant le contrôle technique périodique. Elle permet au contrôleur de s'assurer que les réparations demandées ont bien été réalisées et que le véhicule peut continuer à rouler sans présenter de danger possible ou immédiat, pour la sécurité des usagers et pour l'environnement”, indique le responsable.
La situation de cette ligne n’est pas un cas isolé. Mais, presque les taxis - be exerçant dans la Capitale fuient les contre-visites. A part leur état lamentable, la gabegie continue également. Malgré les multiples avertissements de la Commune ainsi que les Forces de l'ordre, rien n'a changé pour les transporteurs. Chaque jour, plusieurs chauffeurs voient leurs papiers confisqués tandis que des véhicules sont mis en fourrière. Lesdits taxi-be font mi-chemin, les , changent d'itinéraires, sans parler des mots insultants et blessants proférés. La plupart des
transports en commun n'honorent pas leurs responsabilités comme la fin de leur horaire de travail à 20 heures, le respect des arrêts bus. Le transport en commun est un service à utilité publique. Mais, jusqu'à ce jour, la qualité de leur service est toujours médiocre.
Anatra R.

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Editorial

  • Nécessité impérieuse
    L’Assemblée nationale vote la Loi de finances 2026. Après moult débats souvent houleux assortis de 24 amendements, les députés ont finalement adopté le Projet de la LFI – 2026 dans la journée du mardi 25 novembre 2025. C’est la première fois dans les annales des travées de l’Hémicycle de Tsimbazaza que de vifs débats agitaient les réunions en commission, en séance plénière des représentants du peuple. L’adoption du Projet de la LFI 2026 suscitait des intérêts particuliers des parlementaires. Le ministre de l’Economie et des Finances, le grand argentier de la République, Dr Herinjatovo Ramiarison, devait signaler une note positive et encourageante face à ce regain d’intérêt et d’attention que nos élus éprouvent à l’endroit des Finances de l’Etat, le « nerf de la guerre ». Pour la première fois dans l’histoire des législatures du pays que les députés ont bien voulu prendre conscience des responsabilités qui pèsent sur leurs…

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