Publié dans Société

Ligne 154 - Une peur bleue des contre-visites

Publié le mercredi, 11 septembre 2024

Les transports en commun au niveau de la ligne urbaine dictent leur loi. Hier, en effet, les taxis-be de la ligne 154 reliant la ville avec Tanjombato sont restés à leur terminus. Selon une explication, les transporteurs refusent de faire les contre-visites, par peur d'immobilisation et donc de ne plus fonctionner. En effet, la majorité des véhicules sont en mauvais état : des chaises abîmées, les feux de position qui ne marchent plus, sans parler de la qualité de service et confort à l’intérieur du véhicule.

“La contre-visite est un deuxième contrôle du véhicule qui intervient lorsqu'une ou plusieurs défaillances majeures ou critiques ont été signalées durant le contrôle technique périodique. Elle permet au contrôleur de s'assurer que les réparations demandées ont bien été réalisées et que le véhicule peut continuer à rouler sans présenter de danger possible ou immédiat, pour la sécurité des usagers et pour l'environnement”, indique le responsable.
La situation de cette ligne n’est pas un cas isolé. Mais, presque les taxis - be exerçant dans la Capitale fuient les contre-visites. A part leur état lamentable, la gabegie continue également. Malgré les multiples avertissements de la Commune ainsi que les Forces de l'ordre, rien n'a changé pour les transporteurs. Chaque jour, plusieurs chauffeurs voient leurs papiers confisqués tandis que des véhicules sont mis en fourrière. Lesdits taxi-be font mi-chemin, les , changent d'itinéraires, sans parler des mots insultants et blessants proférés. La plupart des
transports en commun n'honorent pas leurs responsabilités comme la fin de leur horaire de travail à 20 heures, le respect des arrêts bus. Le transport en commun est un service à utilité publique. Mais, jusqu'à ce jour, la qualité de leur service est toujours médiocre.
Anatra R.

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Editorial

  • Concertation nationale
    Sauf contretemps de dernier moment, la concertation nationale démarre ce jour, mercredi 10 décembre. Le colonel Michaël Randrianirina, Chef de l’Etat, l’a annoncé publiquement la semaine passée. Elle devait s’étaler sur les 24 mois à venir. Apparemment, les cinq colonels à la magistrature suprême de l’Etat envoient un message clair à la Nation et à la Communauté internationale qu’ils entendent respecter le délai imparti de deux ans annoncé sur la Place du 13 Mai et confirmé dans les déclarations officielles ou solennelles. Le Président de la Refondation de la République avec à ses côtés les quatre colonels, Hauts conseillers de la République, s’engage à organiser une concertation nationale qui devait durer deux ans au cours de laquelle sera question de l’échafaudage de l’ossature de la Refondation nationale dont les travaux se trouveront sous la houlette des quatre chefs d’église du FFKM. Un défi pharaonique et un pari de titan !…

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