Publié dans Société

Ligne 154 - Une peur bleue des contre-visites

Publié le mercredi, 11 septembre 2024

Les transports en commun au niveau de la ligne urbaine dictent leur loi. Hier, en effet, les taxis-be de la ligne 154 reliant la ville avec Tanjombato sont restés à leur terminus. Selon une explication, les transporteurs refusent de faire les contre-visites, par peur d'immobilisation et donc de ne plus fonctionner. En effet, la majorité des véhicules sont en mauvais état : des chaises abîmées, les feux de position qui ne marchent plus, sans parler de la qualité de service et confort à l’intérieur du véhicule.

“La contre-visite est un deuxième contrôle du véhicule qui intervient lorsqu'une ou plusieurs défaillances majeures ou critiques ont été signalées durant le contrôle technique périodique. Elle permet au contrôleur de s'assurer que les réparations demandées ont bien été réalisées et que le véhicule peut continuer à rouler sans présenter de danger possible ou immédiat, pour la sécurité des usagers et pour l'environnement”, indique le responsable.
La situation de cette ligne n’est pas un cas isolé. Mais, presque les taxis - be exerçant dans la Capitale fuient les contre-visites. A part leur état lamentable, la gabegie continue également. Malgré les multiples avertissements de la Commune ainsi que les Forces de l'ordre, rien n'a changé pour les transporteurs. Chaque jour, plusieurs chauffeurs voient leurs papiers confisqués tandis que des véhicules sont mis en fourrière. Lesdits taxi-be font mi-chemin, les , changent d'itinéraires, sans parler des mots insultants et blessants proférés. La plupart des
transports en commun n'honorent pas leurs responsabilités comme la fin de leur horaire de travail à 20 heures, le respect des arrêts bus. Le transport en commun est un service à utilité publique. Mais, jusqu'à ce jour, la qualité de leur service est toujours médiocre.
Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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