Publié dans Société

Kidnapping à Anjozorobe - Un fugitif encore en cavale, le nombre des arrestations en hausse

Publié le mercredi, 11 septembre 2024

L'affaire concernant les horribles et sanglants faits liés au kidnapping survenus à Anjozorobe, ne cesse de connaître une évolution. La dernière en date avance qu'il reste à retrouver la trace d'un fugitif sur les 5 dont les têtes sont mises à prix. En effet, Emile Randrianarisoa, dit Leba, cet habitant de Belavabary, Commune d'Ambatomanoina, District d'Anjozorobe, semble être insaisissable, du moins pour le moment. Le quidam n'est autre que le frère du tristement célèbre Iarisy, abattu en 2023, et l'un des cerveaux du massacre d'Ambolotarakely, avec 33 morts.

Par ailleurs, le nombre de suspects arrêtés dans le cadre de l'enquête sur ces atrocités, a été revu à la hausse, soit 28 personnes jusque-là. Ces dernières seraient trempées depuis le début de cette année, dans les autres cas d'enlèvements enregistrés depuis, mais aussi survenus dernièrement à Marotsipohy.
 Rappelons à cet effet que dans l'ensemble des impliqués, une bonne partie d'entre eux, c'est-à-dire ceux directement concernés dans l'exécution des 5 otages- les collecteurs de produits à Marotsipoy- sont tous maintenant sous les verrous dont 16 à Tsiafahy et une autre, une femme à Antanimora. Et que les arrestations se poursuivent. Ce qui veut dire que l'on s'attend encore à la venue d'autres suspects dans la Capitale pour qu'ils soient enquêtés à la Gendarmerie. "Tous les suspects se trouvant actuellement dans le filet ont été dénoncés par les villageois, et ce, dans l'ensemble des Districts d'Ankazobe et d'Anjozorobe", explique le colonel Tahiana Ravelomanana, de la section de recherches criminelles de la Gendarmerie à Fiadanana.
Franck R.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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