Publié dans Société

Résilience climatique - Madagascar doté d’une aide financière de 28 millions de dollars

Publié le jeudi, 12 septembre 2024

Nouvelles perspectives pour renforcer la résilience climatique. Madagascar, une Nation aux écosystèmes riches et variés, fait face à des défis climatiques majeurs qui menacent son développement durable. La vulnérabilité de l’île aux événements climatiques extrêmes, tels que la sécheresse et les inondations, a conduit le Gouvernement à rechercher des solutions efficaces pour renforcer sa résilience. Dans cette optique, l'obtention d'un financement de 28 millions de dollars du Programme régional de résilience climatique pour l’Afrique orientale et australe (PRRC) marque une avancée significative pour le pays.

Le PRRC, financé par la Banque mondiale via l'Association internationale de développement (IDA), vise à soutenir les pays de la région dans leur lutte contre les effets du changement climatique. Cette initiative met l'accent sur le développement multisectoriel, visant à réduire la pauvreté et à améliorer la gestion des ressources en eau. La cérémonie de lancement qui a eu lieu à Anosy, en présence du Premier ministre et des parties prenantes, souligne l'engagement du Gouvernement dans cette lutte. La mise en œuvre de ce programme sera assurée par la Cellule de prévention et d'appui à la gestion des urgences (CPGU), qui travaillera en étroite collaboration avec divers ministères et agences nationales pour garantir une approche intégrée.
Projet phare : « Havelo Mandrare »
Le projet central du PRRC est le « Havelo Mandrare » qui consiste en la construction d’un barrage de rétention d’eau à usages multiples dans le Fokontany d’Andabolava, dans le sud de Madagascar. Ce barrage répondra à plusieurs enjeux, notamment l'alimentation en eau potable, l'irrigation des terres agricoles et la production d'électricité. En ciblant un déficit hydrique chronique, ce projet vise à renforcer la résilience des communautés face à la sécheresse, avec 500.000 habitants bénéficiant de l'eau potable. Le barrage permettra également d'irriguer une superficie de 16.000 hectares, contribuant ainsi à améliorer la productivité agricole dans les Régions d'Anosy et d'Androy. La finalisation de l'étude sur l’Avant-projet Sommaire (APS) indique des avancées concrètes, tandis que la gestion des risques sociaux et environnementaux sera intégrée tout au long du processus, conformément aux normes imposées par la Banque mondiale. En complément de la construction du barrage, d'autres initiatives sont programmées dans le cadre du PRRC. Cela inclut le renforcement des systèmes hydrométéorologiques et des systèmes d'alerte précoce, essentiels pour anticiper les catastrophes et protéger les communautés vulnérables. Des études visant à améliorer la résilience urbaine et communautaire, ainsi que la sécurité des infrastructures, seront également menées.
Nikki Razaf

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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