Publié dans Société

Effondrement d’un bâtiment scolaire - 20 élèves et adultes blessés dont 5 graves

Publié le jeudi, 12 septembre 2024

Le bâtiment en briques rouges et qui abrite les salles de classe d'une école privée sise à Ampandriambehivavy, Fokontany d'Ambohidroa à Ambohimanarina, s'est subitement effondré vers 10h du matin, hier. Le drame a totalement surpris les tout-petits élèves qui faisaient encore leur récréation dans la cour adjacente au bâtiment défectueux. Résultat : certains d'entre eux ont reçu des débris et ont été blessés dont 5 dans un état grave, a indiqué une source émanant des sapeurs-pompiers de la capitale. Il a ainsi fallu  évacuer la plupart de ces victimes au centre de santé de base (CSB II) d'Ambohidroa, tandis que les plus touchés le furent à l'hôpital. 

Parmi les 5 victimes se trouvant dans un état plus ou moins grave, l'une est une maîtresse d'école qui est sérieusement blessée à l'œil. Une autre occupe un poste de responsable au sein de l'établissement, tandis que le reste est constitué d'enfants âgés de 6 ans en moyenne. « Heureusement que les faits se sont produits en pleine récréation, sinon cela aurait pu être plus dramatique », admet un chef d'équipe d'intervention des sapeurs-pompiers de Tsaralalàna.
On peut dire que la rapidité de l'intervention des secours a permis de sauver la vie à ces jeunes, qui manquaient de se faire écraser complètement par les décombres et autres chutes de débris lors de l'écroulement de l'édifice. Cependant, les décombres et le chaos laissés par ce brutal effondrement étaient tels qu'il a fallu une heure de temps aux secouristes pour agir avec beaucoup de délicatesse, l'état de certaines victimes expliquant cela.
Quant à l'origine de l'accident, elle laisse plus d'un, perplexes. De l'avis des soldats du feu, le fait que le bâtiment a été construit sur un terrain instable, en serait l'une des raisons du sinistre. Mais à cela s'ajoute notamment la négligence, côté purement technique. La construction ne suit aucune norme ou autres mesures de sécurité. Mais comme une irrégularité peut en cacher une autre, l'on recèle donc une autre anomalie très grave. 
A preuve, cette déclaration du chef de corps des sapeurs-pompiers : « la construction du bâtiment s’est faite de manière illicite, sans aucune autorisation de la part de la Commune », assure-t-on de ce côté. L’enquête suit son cours.
Franck R.

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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