Publié dans Société

Nouveaux projets financés par l’USAID - Focus sur la résilience et la sécurité alimentaire dans le Sud

Publié le dimanche, 17 novembre 2024
L’assistante adjointe de l'administrateur de l'USAID en charge du Bureau Afrique à la rencontre d’une bénéficiaire L’assistante adjointe de l'administrateur de l'USAID en charge du Bureau Afrique à la rencontre d’une bénéficiaire

22,1 millions de dollars. Tel est le financement accordé par l’Agence américaine pour le développement international (USAID) pour financer deux nouveaux projets d’une durée de 5 ans, axés sur la résilience et la sécurité alimentaire.  88.000 ménages dans le Sud et le Sud-est de Madagascar en seront les bénéficiaires. Le premier projet, baptisé « Vikina », mis en œuvre par un consortium d'organisations locales et internationales et dirigé par « Cultivating New Frontiers in Agriculture » (CNFA), travaillera dans la Région d'Atsimo-Atsinanana, couvrant Farafangana et Vangaindrano. Le projet « Harea » couvrira, quant à lui, les Régions d'Amboasary-Sud, Ambovombe, Antanimora-Atsimo, Tsihombe et Beloha, et sera mis en œuvre par un consortium dirigé par Catholic Relief Services (CRS).
« Depuis 1984, le Gouvernement américain, par l'intermédiaire de l'USAID, a été au premier rang des efforts de développement et d'assistance en cas de catastrophe à Madagascar. Soyez assurés que le peuple américain reste engagé à soutenir la population malagasy », a déclaré Maria Price Detherage, assistante adjointe de l'administrateur de l'USAID en charge du Bureau Afrique. L'assistance de l'USAID à Madagascar s'est élevée à plus de 787 millions de dollars au cours des cinq dernières années, dont plus de 253 millions de dollars pour le secteur de la santé, où les Etats-Unis sont le plus grand donateur à l'échelle nationale.
Madagascar est confronté à une variété de chocs climatiques importants. Des sécheresses récurrentes ont touché le sud de l’île au cours de la dernière décennie, tandis que la Région du Sud-est est sujette aux inondations et aux cyclones. Ces chocs ont un impact considérable sur la sécurité alimentaire des communautés de ces Régions, et leurs effets s'accélèrent en raison du changement climatique. On estime qu'environ 1,375 million de personnes souffriront d'insécurité alimentaire dans les deux Régions pendant la période de soudure de 2025. D'ici 2029, lorsque ces nouveaux projets prendront fin, les 88.000 ménages bénéficiaires seront plus résistants aux chocs et stress futurs, auront un meilleur accès à des moyens de subsistance durables et un accès de meilleure qualité aux services financiers.
La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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