Publié dans Société

Autoroute Tanà-Toamasina - Les rizières endommagées seront rétablies au frais de l’entreprise

Publié le lundi, 27 janvier 2025

Récemment, un déluge a frappé plusieurs Régions aux environs de la Capitale, entraînant des destructions significatives sur les infrastructures. Des portions du remblai lié au projet autoroute Antananarivo-Toamasina ont été ainsi affectées par ces intempéries. Cela a été attribué à une insuffisance de hauteur de remblai par rapport à la « ligne rouge » de sécurité, qui n'a pas résisté à la force des eaux. Mbolatiana Rajaonarivo, coordonnatrice du projet au sein du ministère des Travaux publics, a fourni des explications sur la situation, hier au journal de la TVM.

Le ministère a aussi confirmé que l'entreprise responsable du projet prendra en charge les frais et toutes les mesures nécessaires pour rétablir les parcelles de rizières touchées par les coulées de boue, selon les recommandations dans le Plan de gestion environnemental et social (PGES). Le ministère s'assurera que ces actions soient effectuées dans les plus brefs délais afin que les activités des agriculteurs reprennent incessamment.

Malgré les défis rencontrés, l'autoroute conservera sa largeur initiale de 16 mètres. « Puisqu’il s’agit d’un projet de grande envergure, toutes les précautions nécessaires ont été prises pour faire face à ce type de désagrément. Il n'y aura pas d'impact sur le coût de l'autoroute, car ces aspects ont été intégrés dans le contrat avec l'entreprise chargée des travaux », a indiqué la coordonnatrice. Les difficultés inhérentes à ce type de projet ne remettent pas en cause la fiabilité et la solidité de l'autoroute. Le ministère des Travaux publics a rassuré les usagers que l'autoroute, une fois achevée, sera durable et conforme à toutes les normes de construction et de sécurité. Cependant, des mesures additionnelles ont également été mises en place dans les zones identifiées à risque, face à la montée et à la puissance des eaux. Ces actions visent à protéger les cultures environnantes ainsi qu'à garantir le bon déroulement des travaux.

La Rédaction

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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