4 personnes victimes de leurs proches ! 2025 a démarré par une série d'atrocités, lesquelles ont défrayé la chronique, du moins pour la rubrique faits divers. Ce qui retient surtout l'attention, c'est que les auteurs de ces atrocités sont des proches des victimes, sinon ont des liens.
A commencer par l'agression sexuelle et les sévices endurés à cause de la tyrannie de son propre père - connu sous son nom d'artiste de D., une femme de 33 ans, également musicienne a dû être hospitalisée. Son père l’avait brutalisée pour une affaire de jalousie. Cette barbarie découlerait de la découverte par le père de famille incestueux, et d'une jalousie maladive et légendaire, de la soi-disant « infidélité » de sa fille.
Mais le père de famille incestueux a eu son compte. Arrêté par la Police à son domicile à Ampasamadinika, et ce, à la suite d'une alerte donnée par les voisins qui ont également entendu les hurlements de la victime, il a atterri à Tsiafahy depuis.
Cette sale affaire a débuté depuis que D. également connu comme étant un ex-footballeur, et les siens se sont établis en France puis à La Réunion. C'est à l'étranger que D., actuellement incarcéré à Tsiafahy, a commencé à abuser de ses deux filles, provoquant ainsi une crise cardiaque chez son épouse qui mourut après cette dure épreuve. Du coup, l'accusé a pris ses filles comme ses partenaires, situation ayant occasionné une rivalité entre celles-ci. Une rivalité qui a poussé l'une d'elles à fuir la maison paternelle, et l’autre à vivre désormais seule avec leur père. C’est cette dernière, que le chef de famille aurait surpris l'avoir trompé avec un autre homme, qui a piqué sa colère au point d'attenter à la vie de sa fille.
Matricide à la Cité Anjezika Andavamamba
Toujours mi-janvier dernier, le fils d'une résidante d'Anjezika Andavamamba, cette femme d'une soixantaine d'années, a été incarcéré à Tsiafahy pour le meurtre de cette dernière. Mais il n'a pas été le seul car son complice, qui l'a aidé à enterrer la mère de famille à l'intérieur même de sa maison, l'a rejoint aussi en prison.
Le fils matricide a alors enterré sa propre mère, sans prévenir, ni ses proches, ni les autorités. Le suspect a alors menti à la famille en avançant que sa mère mourut d'une maladie. L'enquête de la Section de recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie à Fiadanana, a finalement révélé que le fils en cause a bel et bien assassiné sa mère en la poignardant pour une question d'héritage et un problème d'ordre familial.
Pour un bref rappel des faits, les autorités ont exigé à ce que le corps de la victime soit exhumé. C'était dans ces circonstances que le pot aux roses a été étalé au grand jour : des traces de coups de couteau ont été retrouvées sur le cadavre. Plus aucun doute : il s'agit bel et bien d'un homicide. Et que l'auteur de l'acte n'est autre que le propre fils de la victime.
Précisons que R.N.S, c'est le nom de la défunte mère de famille, vivait seule à la Cité Anjezika. Depuis qu'ils sont majeurs, tous ses enfants mènent leur vie dans leurs propres foyers, sauf l'un d'eux, le prénommé C. Ce dernier est également un membre de la fratrie. Ses autres frères et sœurs lui ont alors confié la mission de veiller sur leur mère, tout en prenant soin de lui remettre systématiquement des subventions et aide nécessaire pour le confort matériel de la dame. Et pour cela, c'est C. qui était en charge d'assurer et maintenir le pont avec ses proches
Or depuis juin 2024, ses enfants ont perdu le contact avec leur mère. C. s'empressait alors d'expliquer que leur maman aurait volontairement coupé tout contact avec les membres de la famille.
Le 1er janvier 2025, l'angoisse de ses enfants ne fait que s'accentuer lorsque la mère de famille, contrairement à ses habitudes, ne les a même pas appelés pour leur souhaiter un joyeux noël et une bonne année 2025. Du coup, ils ne cachaient plus leur soupçon sur C. D'ailleurs, ce dernier a fui la famille, puis abandonné son domicile à Alasora. La sœur de C. a alors décidé de porter plainte auprès de la SRC de Fiadanana, le 15 janvier dernier. Deux jours après cela, C. fut arrêté à Ankadimbahoaka.
Des amants assassins
Le matin du 25 janvier dernier, le corps sans vie d'une jeune femme de 20 ans fut retrouvé à Ampitakely, District de Fianarantsoa.
Plus tard, l'enquête tenait une piste. Le suspect n'est autre que le petit ami de la victime.
De toute façon, le concerné, qui s'est enfui après son sale coup, s'est finalement présenté à la Police au bout d'un certain moment.
La balle est dans le camp de la justice pour trancher sur le sort de cet homme.
Toujours en janvier dernier, un autre individu a fait une atrocité similaire avec sa petite amie de 24 ans à Bealanana.
Ce gigolo n'a donc pas hésité à démembrer sa compagne lors de leur dispute avant qu'il ne prenne la fuite. Le fugitif est activement recherché, depuis.
Franck R.