Publié dans Société

Compassion Madagascar - Victime d'arnaque sur Facebook

Publié le mercredi, 05 février 2025
Utilisation de la photo d’une femme décédée, il y a un an, pour escroquer les internautes Utilisation de la photo d’une femme décédée, il y a un an, pour escroquer les internautes

Les réseaux sociaux, plus précisément Facebook, sont devenus un terrain privilégié des arnaqueurs. Depuis l'année dernière, le nombre des victimes ne cesse d’augmenter, notamment les personnes souffrantes et malades, nécessitant une intervention rapide ou évacuation à Antananarivo jusqu'au transport des dépouilles dans leurs villes natales. Face à cette situation, Compassion Madagascar a effectué, hier, une publication sur sa page Facebook. Elle a décidé de suspendre les demandes d’aide et SOS sur Facebook. ‘‘Compassion Madagascar est victime de plusieurs arnaques qui abusent de l’état éprouvant des enfants qui font appel à la bienfaisance et à la générosité de ceux qui partagent leur peine”, indique-t-on. Par conséquent, elle a pris la mesure de ne plus faire des publications  sur Facebook pour des enfants ou adultes malades.

Et de poursuivre : “ Nous déclinons toute responsabilité quant aux actes sous toutes les formes qui portent notre dénomination et notre logo. Nous poursuivons nos œuvres et comptons toujours sur ceux qui nous soutiennent. Nous vous invitons à prendre directement contact avec nous et ou venir directement à notre bureau officiel au Service pédiatrie de Befelatanana”.

 

Compassion Madagascar est fondée par Elodie Prisca Ranjanoro. En 2010, elle était une étudiante en médecine, travaillant dans un hôpital aux ressources limitées. Confrontée aux ravages de la pauvreté extrême sur les enfants malades à Madagascar, cette expérience lui révéla l’impérieuse. Depuis 13 ans, Compassion Madagascar est au cœur d’une véritable transformation. Engagée, l’association a apporté un changement significatif dans la vie de milliers d’enfants malades à travers tout le pays. 

Compassion Madagascar s’engage dans plusieurs domaines pour le bien-être des enfants et de leurs familles à Madagascar. De la santé à l’éducation, en passant par la lutte contre la pauvreté, découvrez ses multiples actions et appréciez comment chaque projet contribue à réaliser sa mission et créer un impact durable.

Elle a comme objectif de soutenir 5000 enfants malades par an, 2700 centres Maman Kangourou, répartis dans tout Madagascar ainsi que le soutien de 1000 enfants, par an, dans leur scolarisation.

 

Des impacts sur les patients 

 

La cessation des publications aura sûrement des impacts sur la vie des patients, notamment ceux qui nécessitent son aide ainsi que ceux des internautes dont la plupart sont issus des familles défavorisées ou au bord de la ruine. En effet, la majorité d’entre les volontaires ont vu la publication sur Facebook. Le réseau social est un moyen de sensibilisation rapide et efficace pour ces entités et beaucoup répondent à l’appel, de Madagascar et à l'étranger. Sur Facebook, il est plus facile de trouver de réunir des sommes, trouver des médicaments, un accompagnement.

C'est à travers ce moyen que les escrocs en profitent pour soutirer de l’argent aux internautes. La majorité d’entre eux disposent de plusieurs comptes Fake, tandis que d’autres sont déjà des pages renommées dont la plus célèbre est celle Facebook avec plus de 500 000 followers. D’autres ont l’audace de créer une page fake, du même nom que celle de l’association pour induire en erreur les gens.

 Et c’est déjà le cas pour Compassion Madagascar. 

Ainsi, cette association ainsi que les patients sollicitent l’aide des autorités compétentes notamment la cybercriminalité à intervenir.  

 

Anatra R.

 

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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