Les opérations de secours posaient un énorme problème du fait de la précarité sinon l'insuffisance de moyens pour dégager les victimes des ruines. D'autant plus qu'il n'existe pas un service de sapeurs-pompiers dans ladite localité. Ainsi, il a fallu aux membres du Fokonolona miser aux moyens du bord afin d’extraire les corps des malheureux du terrible piège. De plus, la Gendarmerie ne serait informée du drame que vers le début de soirée le 11 février dernier.
Les autorités locales ont déjà pris une disposition sinon fermé certaines exploitations sauvages d'or dans les environs. Mais cela n'a donc pas empêché ces orpailleurs, des migrants d'autres régions, de ne pas continuer leur activité, qui se révèle donc par trop périlleuse, si l'on ne se réfère qu'au nombre des éboulis recensés sur place au cours de ces deux dernières années. La Gendarmerie a ouvert une enquête tout en se chargeant des formalités nécessaires en vue de rapatrier les corps des victimes dans leur ville natale.
Franck R.