Publié dans Société

Détournement de drogue saisie - Les 11 suspects traduits devant le PAC

Publié le lundi, 10 mars 2025

A 15h30 tapante hier, le véhicule qui les a transportés a fait discrètement son entrée sur le parvis du Pôle anti-corruption (PAC) des 67Ha. Ce sont les 11 personnes impliquées dans l'affaire de détournement des 200kg de cocaïne sur les 250kg saisis à Nosy Be en août 2024.

Après que la Section des recherches criminelles (SRC) de la Gendarmerie de Fiadanana, où les suspects ont été placés en garde à vue, a clos l'enquête préliminaire, la balle est maintenant dans le camp du PAC. Vers midi, le patron de la SRC Fiadanana, tout de blanc et de noir vêtu, et accompagné d'un collaborateur, s'est personnellement déplacé à l'endroit, histoire de remettre le dossier entre les mains du procureur. Mais revenons à nos moutons.

La majorité des suspects sont formés de gendarmes, au nombre de 7 dont l'un est commandant. Les 4 autres sont des civils parmi lesquels on trouve un avocat, selon une source. Accompagnés ou non de leurs conseillers pour la défense, les suspects sont directement montés au 5e étage du bâtiment qui abrite le PAC, où le procureur du Pôle devait les auditionner, les uns après les autres.

Tout au long de la nuit d’hier, ces derniers ont donc à répondre de leurs actes devant leur accusation respective, donc personnelle, sur la disparition d'une grande partie des 250 kg de cocaïne prévus être incinérés à l'époque.

En attendant, les chefs d'inculpation sont multiples, entre autres leurs ’implications dans une affaire de détournement de drogues saisies, de corruption et d’abus de fonction. Et comme nous l'avions rapporté dans l'une de nos précédentes publications, un officier supérieur en cause aurait même admis que deux colis ont été retrouvés en sa possession.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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