Publié dans Société

Groupe SODIAT - Un engagement à promouvoir les droits de la femme

Publié le vendredi, 14 mars 2025

L'égalité des genres est un droit et non un privilège. Les femmes du groupe SODIAT ont célébré hier la Journée internationale des droits de la femme au PK 00, Soarano. Elles ont été accompagnées par la Fondation SODIAT et l’association « Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana » (AFF).

Une fois de plus, le groupe SODIAT a témoigné sa volonté de promouvoir les droits de la femme. Lors de son discours, Haingo Ravatomanga, l’épouse du président-directeur général du groupe, a réitéré l’engagement de ce dernier à soutenir la gent féminine. 

« Il est important de construire un avenir où les femmes et filles auront la liberté et l’opportunité de briller et d’avancer dans leur vie. C’est dans ce cadre que le groupe SODIAT s’engage à accompagner les femmes en leur octroyant des postes stratégiques, les inclure dans la prise de décision, ainsi que leur offrir un environnement inclusif au sein du groupe », dixit-elle. Elle de poursuivre : « Nous éduquons des filles à devenir audacieuses et confiantes en elles-mêmes. Par ailleurs, nous continuons de soutenir et d’aider les femmes dans leurs besoins ».

Cette année, l’évènement a été marqué par un concours de poésie dont le thème était axé sur la persévérance des femmes, ponctuée par une conférence sur les droits, l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme. Ainsi, un mur symbolique a été mis en place par la Fondation SODIAT afin que chaque femme puisse y inscrire leur détermination à surmonter chaque défi avec courage et à bâtir un avenir meilleur. 

Certes, Madagascar a déjà franchi plusieurs étapes dans la protection des droits de la femme, à savoir leur participation dans la vie politique, la lutte contre la stigmatisation ainsi que l’octroi d’un travail décent, même si plusieurs efforts restent encore à réaliser. En parallèle, l’égalité des genres nécessite beaucoup d’efforts, autant au niveau du foyer conjugal ou familial que dans les entreprises où les femmes ou jeunes filles travaillent. « Nous sommes l'avenir de ce pays en tant que femmes fortes et inspirantes », conclut-elle. 

Outre la cérémonie de célébration du 8 Mars qui s’est tenue entre les employés et dirigeants du groupe SODIAT, cet évènement a aussi été une opportunité de renforcer les liens entre les femmes membres de l’association AFF.

Anatra R.

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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