Publié dans Société

Conclave au Vatican - Qui va en sortir Pape ?

Publié le mardi, 06 mai 2025
Conclave au Vatican - Qui va en sortir Pape ? Crédit photo : Mario Tama/Getty Images

Jour J. Le conclave pour élire le nouveau successeur du Pape François, débutera ce jour à la chapelle Sixtine du Vatican. Les 59 Cardinaux d'Europe, 37 d'Amérique, 23 d'Asie, 16 d'Afrique et 3 d'Océanie se réunissent.

 

Après la messe pour l’élection du Souverain Pontife, célébrée à 10 heures locales à la basilique Saint-Pierre, les 133 Cardinaux électeurs entreront en procession dans la chapelle Sixtine, à partir de 16h 30, en chantant la Litanie des saints. Puis, les portes se refermeront. Durant ce rite, les Cardinaux seront vêtus d’une soutane rouge et d’une ceinture de la même couleur, d'une tunique rouge et d’un camail. Ils porteront la croix pectorale suspendue à un cordon rouge et or, la calotte et la barrette sur la tête et l’anneau au doigt.

 

Tout est prêt. La Chapelle est meublée de 133 sièges en bois de cerisier. Sur chaque siège est inscrit le nom du Cardinal électeur qui l’occupe, tandis que les tubes de la cheminée servant à brûler les bulletins de vote à l’issue de chaque scrutin sont déjà installés. C'est le seul moyen de communication avec le monde extérieur, durant le conclave. 

 

Dès mercredi soir, puis quatre fois par jour à compter de jeudi, les Cardinaux électeurs votent à bulletin secret dans la chapelle Sixtine. Dès qu’un candidat obtient la majorité des deux tiers, le nouveau Pape est ainsi élu. En revanche, tant que ce seuil n’est pas atteint, il faut voter à nouveau, et aucune règle ne prévoit d’assouplir le seuil fixant la majorité requise si les cardinaux sont indécis. Trois jours passés, les Cardinaux prennent un jour de pause : si la fumée n’est toujours pas blanche samedi soir, les votes ne reprendront que lundi.

 

 

3 Cardinaux africains parmi les favoris 

 

 

Selon l’analyse de la presse, des dirigeants et fidèles catholiques, 16 Cardinaux sont les favoris. En première place figure le numéro deux du Vatican, Pietro Parolin (Italie), âgé de 70 ans ; vient ensuite Pierbattista Pizzaballa (Italie), patriarche latin de Jérusalem, 60 ans ; Matteo Maria Zuppi (Italie), archevêque de Bologne, 69 ans, membre de la communauté romaine de Sant’Egidio, et Claudio Gugerotti (Italie), également 69 ans, expert du monde slave. Il a dirigé la messe du Septième Novemdiale à la basilique Saint-Pierre, après les funérailles du Pape François et avant le conclave, au Vatican, le 2 mai 2025.

 

L’Afrique, quant à elle, dispose de 3 Cardinaux qui pourraient être le prochain dirigeant de l’Eglise catholique. Le premier s’appelle Peter Turkson (Ghana), âgé 76 ans. Il est l’un des Cardinaux africains les plus influents. Vient ensuite Fridolin Ambongo (République démocratique du Congo), âgé 65 ans. Il est la voix puissante du mouvement pour la paix en RDC. Le dernier est Robert Sarah (Guinée), âgé de 79 ans. 

 

 

Le plus long conclave de l’histoire 

 

 

En 1268, 18 cardinaux se réunissaient dans le palais des Papes de Viterbe pour élire le nouveau chef de l’Eglise catholique. Il s'agissait du plus long « conclave » de l'histoire. A cette époque, le Pape avait été élu après deux ans et neuf mois. Pendant cette longue période, les habitants de Viterbe, exaspérés, décident d’enfermer les Cardinaux dans le palais. Les portes avaient été murées, le toit enlevé. Grégoire X, archidiacre de Liège, alors en Terre Sainte, avait été finalement élu. En 1274, il promulguait la Constitution « Ubi Periculum » par laquelle le conclave était officiellement établi. Celle-ci stipule notamment que le conclave doit se tenir dans un lieu « fermé » de l'intérieur et de l'extérieur. 

 

Environ 5.000 journalistes sont déjà sur place pour couvrir cet événement mondial. Le conclave sera retransmis en direct, chaque jour, et même durant la nuit. Les églises catholiques, aussi bien que le monde entier, attendent avec impatience le début de cette réunion. 

 

Recueillis par Anatra R.

 

 

 

Fil infos

  • Parlement - Clap de fin pour le Sénat
  • Face-à-face entre un fourgon et un camion - Un survivant dans un état critique
  • PLFI 2026 - Un budget insuffisant et opaque selon le Collectif des citoyens
  • Famille Ravatomanga - Domicile et bureau « visités » à une heure du matin…
  • Fausses et illégales perquisitions - Des auteurs toujours en circulation
  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff