Publié dans Société

Choc mortel à Andoharanofotsy - Un motocycliste se heurte à l'arrière d'un camion

Publié le dimanche, 18 mai 2025
Le motocycliste fut tué sur le coup Le motocycliste fut tué sur le coup

Foudroyante et sans appel ! C'est le moins qu'on puisse dire à propos de la mort de ce motocycliste de 21 ans, lors d’un accident survenu samedi dernier vers 21h, au Pk10+600 à Mandrimena-Mahalavolona, Commune d'Andoharanofotsy. Le drame s'est produit sur une ligne droite où le motard roulait en direction de Tanjombato, via Iavoloha.  Mais à cause d'une mauvaise visibilité, un excès de vitesse, le tout associé à une absence de mesure de sécurité, sa moto Yamaha Cygnus, Phase 3, lancée à toute allure, a violemment percuté l'arrière d'un camion benne Mercedes-Benz. Le poids-lourd fut immobilisé par une panne sur le côté de la chaussée. Et le motard qui était en short, et ne portant pas de casque, n'aurait pas aperçu sa présence, de loin. 

Pas de balise, ni feux de gabarit

Bien que la voie ait été bien éclairée et la circulation fluide, le motocycliste n'aurait pas vu ce camion garé à droite de la chaussée. En cause, on n'a trouvé aucun panneau de danger qui permettait de baliser le périmètre, et indiquant la présence de ce poids-lourd sur les lieux. De plus, le chauffeur a omis d'allumer les feux de détresse et le véhicule n'a pas de feux de gabarit, selon la Gendarmerie. D'ailleurs, tous ces manquements à la règle de la circulation, valurent au camionneur en cause une garde à vue au bureau de la Gendarmerie de cette Commune.

Ce drame n'est pas sans rappeler celui survenu l'autre week-end passé, à Tsarasaotra où deux automobilistes dont un pilote de ligne ont péri tragiquement dans les mêmes et effroyables circonstances qu'à Iavoloha, samedi soir dernier. D'ailleurs, le chauffeur et à la fois propriétaire de ce camion responsable du drame, a été placé sous mandat de dépôt, pour les mêmes omissions au Code de la route, depuis.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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