Publié dans Société

Ascension de l’Everest - Deux des alpinistes malagasy ont dû interrompre l’expédition...

Publié le mardi, 20 mai 2025
Seul dans la montagne, Raj-Alexandre reste dans l’expédition, avec l’ambition d’atteindre le toit du monde Seul dans la montagne, Raj-Alexandre reste dans l’expédition, avec l’ambition d’atteindre le toit du monde

Une expédition mise à rude épreuve pour la famille originaire de Madagascar. Zouzar Bouka et son fils Raïs ont dû abandonner l’ascension finale de l’Everest, une montagne située dans la chaîne de l'Himalaya, à la frontière entre le Népal et la Chine. Le père de famille, affaibli par un virus contracté au camp de base, a dû interrompre son ascension dès le Camp 1. Malgré une volonté farouche de continuer, des problèmes respiratoires liés à l’altitude ont imposé son évacuation vers Katmandou. Son fils est, quant à lui, parvenu jusqu’à l’ultime barrière : le ressaut Hillary, à seulement 150 mètres du sommet. Mais dans la nuit du 17 au 18 mai, les conditions extrêmes, entre autres le froid mordant, l’affluence sur la voie, la lenteur de la progression et l’épuisement des équipes, ont rendu la suite de l’ascension trop dangereuse. Trois alpinistes ont perdu la vie cette nuit-là, victimes du froid et du manque d’oxygène.

Raïs et ses coéquipiers ont dû redescendre d’urgence au Camp 4. A son arrivée, le premier découvre l’ampleur des dégâts, à savoir de sérieuses engelures aux pieds. Une heure de plus là-haut, et il perdait probablement plusieurs orteils. Il a été évacué immédiatement à Katmandou pour recevoir des soins intensifs. Mais une fois à l’hôpital, son premier réflexe était de demander s’il pourrait repartir tenter le sommet. La réponse médicale a été sans appel : « Trop risqué. Trop dangereux ». Raj-Alexandre Bouka, seul en haute montagne, est redescendu au Camp 2 pour se reposer. Si les conditions et son état physique le permettent, il pourrait envisager une nouvelle tentative d’ascension dans les prochains jours. La situation reste évolutive, et son équipe suit l’évolution de la cascade de glace du Khumbu, laquelle devient de plus en plus instable à cette période.

Malgré la déception, la famille Bouka garde la tête haute. « Nous savions que ce serait difficile. Nous savions qu’il n’y avait aucune garantie de réussite. Et aujourd’hui, la montagne nous le rappelle avec force. Sur l’Everest, chaque pas représente un combat, et chaque souffle une victoire », ont déclaré le père de famille et son fils qui ont dû arrêter l’expédition. « Ce n’est pas une fin, mais une étape. Si ce n’est pas réussi cette année, nous reviendrons plus tard. Le rêve ne s’arrête pas là ! », ont-ils lancé. Cette famille malagasy n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance aux nombreux soutiens venus de Madagascar et d’ailleurs, un élan collectif émouvant. Désormais, les yeux sont tournés vers l’autre fils, encore dans l’expédition. Il a besoin d’énergie, des pensées et du soutien venant de tous puisque chaque mot et chaque message l’encourage davantage à atteindre le sommet !

 

 

 

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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