Publié dans Société

Vol de voitures à Ankasina - Un 4x4 retrouvé, un autre toujours introuvable

Publié le jeudi, 22 mai 2025
L'un des 4x4 Hyundi Galloper, mais toujours aucune trace de son jumeau... L'un des 4x4 Hyundi Galloper, mais toujours aucune trace de son jumeau...

Coup de théâtre à Ankasina, vers le milieu de la matinée, hier ! Deux véhicules 4x4 Hyundai Galloper, de couleur verte, appartenant à un même propriétaire, ont été volés dans le garage où ce dernier les avait garés. Ces véhicules sont prévus à être revendus, selon son propriétaire, businessman de son état. Mais curieusement aussi, on n'a plus retrouvé aucune trace du gardien à qui la surveillance des deux véhicules, a été confiée, selon toujours notre interlocuteur. « Toutefois, c'est un homme de confiance qui travaille pour nous depuis 8 années », précise-t-il encore.

Une diversion ?

Mais dès hier après-midi même, l'un des « Galloper » avait été curieusement et subitement retrouvé. Le véhicule avait été repéré du côté de Manjakaray, et ce, sur un chemin qui débouche sur le marais Masay. « Et pourtant, les réservoirs de ces véhicules étaient à sec. Nous avons l'habitude de ne faire le plein que lorsque des acheteurs veulent les tester. De plus, leurs portières étaient bien verrouillées, et c'est nous qui tenons les clés. Ce qui veut dire qu'on a  affaire à des professionnels, qui ont tous les moyens pour trouver des solutions aux problèmes techniques », explique le propriétaire. Et là, il soupçonne que ce n'était qu'un coup monté, voire une diversion. « Je crains qu'en réalité, c'est l'autre 4x4, celui dont on n'a toujours pas réussi à retrouver, qui intéresse les voleurs. Et que dans leur tentative pour faire une diversion, donc camoufler leur basse manœuvre, les malfaiteurs et leurs complices ont préféré emmené les deux voitures avant d'abandonner l'une sur cette voie étriquée et en pavé à Manjakaray », a-t-il ajouté. Actuellement, la Brigade criminelle, située à Anosy, qui ne s'est pas encore exprimée, a pris l'affaire en main, et les recherches se poursuivent encore pour retrouver la trace des voleurs.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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