Publié dans Société

Abandon et tentative d’infanticide - Deux nourrissons échappent au pire

Publié le jeudi, 22 mai 2025
Le garçonnet sauvé de la mort Le garçonnet sauvé de la mort

Le quartier d'Ampasika était en ébullition, vers la matinée hier. La triste et horrible nouvelle d'une tentative de meurtre, précisément de noyer dans la rivière de l'Ikopa, d'un nourrisson, un petit garçon d'à peine 5 mois, par sa propre mère, a fait le tour du quartier. C'est une inconnue, qui habite le secteur, était allée informer la police su cette triste situation.
D'après plusieurs témoins, la mère de famille en cause était déjà sur le point de jeter son enfant dans l'eau, depuis les rives de ce fleuve lorsqu'ils sont intervenus pour l'en empêcher faire. Du coup, la femme taxée de tentative d'infanticide a pris les jambes à son cou, et demeure introuvable, jusque-là.
De leur côté, les limiers de la compagnie urbaine d'intervention ou Cui de la police se sont dépêché sur place pour constater de visu. Décision fut alors prise afin de confier le garçonnet au service de police en charge de la protection des enfants et des personnes vulnérables, et de la lutte contre les attentats aux bonnes moeurs ou le Scpmpm Anosy. En attendant, l'enquête a démarré pour retrouver la femme accusée d'infanticide.
Fillette abandonnée
Parallèlement à cela, un drame similaire, mais avec la violence en moins, s'est produit, cette fois-ci à Anosizato I. Là, c'est une fillette, un bébé qui n'a que quelques jours, a été délibérément abandonnée dans un espace public, également vers le milieu de la journée, hier. Le bébé serait en bonne santé, du moins selon le chef du quartier, qui s'est mobilisé pour tenter de retrouver, ou au moins identifier les parents de la petite fille.
Dans tout ce drame, il existe toutefois une certitude. C'est toujours la maman qui est.en cause. Cette dernière, avant d'abandonner sa fille et quitter l'endroit, a laissé une lettre manuscrite à l'intention de quiconque ayant la bonne volonté de prendre son bébé en charge. L'inconnue explique dans cette lettre les raisons économiques, qu'elle décrit comme insoutenables et non viables, et qui lui rendraient impossibles afin d'élever sa petite fille. Et quoiqu'elle dise, cette maman irresponsable à celle ou celui qui accepte d'adopter le nourrisson, leur  conseillant le nom et le prénom que la fille portera.

F.R.

 

Fil infos

  • Employés du Groupe Sodiat - « Laissez-nous travailler ! »
  • Immunité - La société civile dénonce la protection accordée aux inspecteurs des impôts et des douanes
  • Nominations de préfets et de chefs de Districts - Le Syndicat des administrateurs civils répond à la polémique
  • Groupe Sodiat - 4000 employés et familles étranglés
  • Conseil des ministres - Près de 150 nominations aux hauts emplois de l’Etat
  • ACTUS BREVES
  • Concertation nationale - Le ministère d’Etat chargé de la Refondation toujours pas pleinement opérationnel
  • Actu-brèves
  • Actu-brèves
  • Présidence de la Refondation - Les 4 hauts conseillers à traiter comme des Chefs d’Etat

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

A bout portant

AutoDiff