Publié dans Société

Tentative avortée de braquage - Trois suspects éliminés

Publié le dimanche, 01 juin 2025
Les images de l'effusion de sang sont insoutenables Les images de l'effusion de sang sont insoutenables

Les armes ont crépité, et le sang a giclé ! Sur le bitume, trois cadavres jonchaient dans des flaques de sang. Ce drame s'est produit vers 2h du matin à Anosibe, vendredi dernier.  Ces trois individus suspects se font ainsi tuer dans un guet-apens tendu par des éléments du Service anti-gang (SAG) de la Police, lesquels n'ont pas fait de quartier. En cause, les suspects qui s'affrontaient à eux, étaient équipés d'armes à feu capables de rivaliser avec celles des Forces de défense et de sécurité (FDS), et que les premiers s'en étaient servi pour braquer un magasin sis dans ce quartier populaire et commercial. De toute façon, deux armes trouvées sur les bandits mis hors d'état de nuire, ont été saisies. 

Lors de l’identification des corps, il s'avère que l'un d'eux portait l'uniforme d'un membre des Forces de l'ordre. Sur ce point, la Police n'a confirmé, ni infirmé si la victime appartient vraiment ou non à un corps des FDS.

Mais revenons à la genèse de l'affaire. Selon une information policière, ses éléments furent dépêchés sur place pour repérer et surveiller les suspects qui étaient en train de rôder dans le quartier, dès la veille même de leur méfait, dans la matinée. Et le lendemain matin suivant, ce qui devait arriver, arriva. Bandits et policiers se retrouvaient dans un brutal face-à-face. Ce sont les premiers, qui ont ouvert le feu en premier, selon une source. Ce qui a poussé le SAG à réagir de façon musclée pour riposter aux tirs des assaillants dont trois furent ainsi mortellement touchés, un élément des Forces en cause, inclus.

Par ailleurs, les acolytes des trois victimes ont réussi à prendre la fuite. Ces bandits sont encore activement recherchés.

Franck R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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