Publié dans Société

Caisse nationale de prévoyance sociale - Hausse des pensions de retraite et des allocations en vue

Publié le mercredi, 05 novembre 2025

« Je tiens à rassurer les adhérents, notamment les pensionnés, que la réserve de la CNaPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) est actuellement stable et ce bien avant le mois de septembre 2025, après une dizaine d’années d’instabilité... Nous avons même un défi d’augmenter la pension de retraite et les allocations familiales pour bientôt ! ». Vimbina Rahaingonjatovo, directeur général (DG) de la Caisse, s’est exprimé ainsi face à la presse, hier à Ampefiloha. Après des semaines de rumeurs sur le décaissement illégal des fonds de la CNaPS, notamment sur les réseaux sociaux, et un démenti officiel de ladite entité, son premier responsable a finalement apporté en personne sa version des faits. 

 

« La CNaPS appartient aux cotisants. Pour que ces derniers puissent jouir pleinement des prestations de la Caisse, il faut s’assurer du paiement régulier des cotisations. Sur 100 cotisations reçues, 85 vont pour le paiement des allocations familiales et de la pension de retraite. Les 15 restants sont versés dans la réserve de la Caisse, laquelle est placée dans les banques pour en faire des profits », explique le DG. 

Aucun décaissement en dehors du cadre légal

« Le fonds et la réserve de la CNaPS sont dans son compte bancaire. Aucun décaissement ne peut se faire en dehors du cadre légal, c’est-à-dire le paiement des allocations familiales et la pension de retraite, le fonctionnement de la Caisse ainsi que les dépenses d’investissement. Cette dernière option, axée sur les constructions d’infrastructures, a été bloquée depuis des années, bien avant mon arrivée à ce poste en août 2023 », souligne le DG de la Caisse. Pour la réserve utilisée comme placement dans les banques, les intérêts y afférents arrivent actuellement à couvrir les dépenses de fonctionnement de la Caisse. Depuis cette année 2025, le premier responsable de la Caisse a suggéré le blocage des avoirs dans les banques pour 10 ans afin d’augmenter les intérêts. D’ailleurs, une rencontre avec les banquiers a eu lieu en juin dernier, durant laquelle ces responsables ont émis des propositions à ce sujet.

Pour information, la CNaPS a eu une réserve de 4 ans et 7 mois en 2010, exemptée des dépenses liées au fonctionnement et au paiement de toutes les allocations. Mais entre 2010 et 2023, cette réserve a baissé de 2 ans et 3 mois puisqu’à chaque problème et crise de confiance, moins d’adhérents paient les cotisations et les placements stagnent. Le DG a ainsi pris la décision de réduire les dépenses de la caisse, d’où le redressement de la situation en 2024. La confiance des cotisants a pu être regagnée grâce à stratégies adoptées ainsi qu’au défi de transparence. Mais les challenges restent de taille pour la Caisse, notamment avec la perte d’environ 60 000 emplois à cause des diverses crises de ces dernières années...

 

P.R. 

Fil infos

  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger
  • Université d'Antsiranana - La paix restaurée
  • Sahara Marocain au Conseil de sécurité l’ONU - Victoire du Maroc et consécration de l’initiative d’autonomie dans le cadre de la souveraineté marocaine
  • Vie de la Nation - Madagascar, cobaye des politiciens
  • Perquisition au groupe Sodiat Talatamaty - Pillage et razzia sur des véhicules
  • Actu-brèves

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

A bout portant

AutoDiff