Publié dans Société

Itaosy - Les embouteillages s’atténuent

Publié le vendredi, 01 février 2019

L’enfer des embouteillages s’est allégé ces derniers jours, du moins dans le quartier d’Itaosy.   La circulation a été plus moins fluide notamment entre 6h et 10 h du matin, et entre 17h et 19h. « En temps normal, c’est-à-dire en présence d’un embouteillage, j’effectue le trajet  Itaosy cité en partant de l’arrêt-bus Poste vers Ampasika pendant 2 à 3 heures de temps. Mais depuis mercredi, il m’a juste fallu 20 à 30 minutes pour parcourir ce même  trajet. Et le  soir,  seul au niveau du rond-point d’Ampasika que les usagers de la route doivent patienter quelques minutes. Au-delà de cette zone, la circulation s’avère globalement  fluide », témoigne un  habitant d’Itaosy Cité.  

Pour d’autres usagers de la route, les marches à pied ont été oubliées ces trois derniers jours.  « Habituellement, plus précisément 5  jours sur 7, j’opte pour les marches à pied pour parcourir les quelques kilomètres qui séparent Bemasoandro Itaosy et  67Ha.  C’est infernal de rester cloîtré dans le bus  pendant des heures avec cette chaleur et les mélanges de toute sorte d’odeurs. Dernièrement, j’ai pu prendre un transport en commun étant donné qu’il  n’y avait  pas eu  de bouchon »,  avance un père de famille résidant à Itaosy et qui travaille à Mahamasina.

En effet, le nombre des agents de la circulation  opérationnels  s’est multiplié. D’après les  informations recueillies, des dizaines d’élèves policiers suivent actuellement une formation de stage pratique à Antananarivo. Leur  présence en permanence  auprès de tous les arrêts de bus,  à savoir « Ampasika », « Trano Fotsy »,  « Dokotera », « Dalle » a amélioré la circulation. Ils y sont présents que les  « taxi-be » ne traînent pas au niveau des arrêts. L’assainissement des marchands de rue constitue également une nouvelle organisation de la Police routière. Une opération qui a abouti à de bons résultats. Mais selon Randria, un  automobiliste roulant quotidiennement sur cet axe, la déviation des charrettes et  pousse-pousse  transportant des marchandises vers Antanivory au lieu d’Anosimasina demeure une autre solution à considérer.

Par ailleurs, ce bonheur des piétons, des transporteurs en commun et des propriétaires de véhicules particuliers n’est que passager. Ces élèves policiers qui effectuent un stage pratique dans la Capitale n’y restent que 7 semaines. A l’issue de ce stage, ils vont rejoindre Antsirabe pour reprendre leur formation. Pour cette raison, le nombre des agents déployés sur terrain et qui sont aptes à régler la circulation va de nouveau baisser. Ce qui implique la difficulté à gérer la circulation dans cette zone « rouge » en matière d’embouteillage.

K.R.

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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