A ce moment, les fugitifs ont espéré gagner secrètement la Capitale. Aussitôt, la Police les a embarqués vers les locaux de la Brigade criminelle pour les interroger. Lorsque les victimes ont été invitées à les identifier à travers la vitre tapissée d'identification de suspects dans une salle d'interrogatoire, les premières ont rapidement reconnu les bandits. L'un d'eux est un récidiviste. Il est incarcéré depuis 2015 et devra encore continuer à purger sa peine jusqu'en 2020. Par ailleurs, l'acolyte des deux est encore en fuite. Pour retracer brièvement les faits, les assaillants qui étaient équipés de fusils de chasse et d'objets tranchants, étaient en train d'attaquer ce foyer du quartier d'Antafiakatsaka. Pourtant, l'assaut a coïncidé avec le passage à la hauteur de l'endroit des patrouilles de policiers et de gendarmes. Si l'une était à pied, l'autre était motorisée. De plus, les locataires ont donné l'alerte. Leurs appels de détresse étaient parvenus jusqu'aux oreilles des policiers et des gendarmes. C'est le cas de ce commissaire et du chef du District, qui ont voyagé dans une voiture. Le fonctionnaire de police a alors procédé à des tirs en l'air de dissuasion. Mais la réplique des assaillants ne s'étaient pas fait attendre. L'un d'eux a visé le commissaire dont le projectile lui a pénétré la cuisse. Déjà, la veille de cela, la maison d'un businessman d'Ambilobe était également visée. La brutalité des agresseurs fut telle que la maîtresse de maison ainsi que son enfant furent grièvement blessés. Enfin, les assaillants s'étaient enfuis avec une somme d'argent s'élevant à quelques millions d'ariary.
Franck Roland