Publié dans Société

Demande de visa pour la France - Rallongement du délai de rendez-vous de juin à septembre

Publié le mercredi, 22 mai 2019

S’il suffisait de monter dans un avion, s’envoler pour la France serait un jeu d’enfant. Seulement voilà, dans la vraie vie, c’est plus compliqué. Pour un Malagasy, partir pour l’Hexagone ressemble parfois au parcours du combattant. Car avant d’embarquer à l’aéroport d’Ivato, il faut obtenir le droit d’entrer sur le territoire français en décrochant le fameux et précieux visa pour la France. Or, beaucoup ont déjà connu des difficultés sur cette étape obligatoire qui n’a rien d’une simple formalité. Les plaintes sur Internet et sur les réseaux sociaux ne cessent aujourd’hui de se multiplier. Plusieurs demandes sont refusées. Et pourtant, les dossiers fournis sont déjà en règle.

« Comme si la France est le seul pays qu’on peut visiter ! Il y en a plusieurs, mais quand même, si c’est notre choix, il faut le respecter et c’est le devoir de l’ambassade de France à Madagascar ainsi que toutes les autres branches s’occupant de l’octroi du visa de bien vérifier et d’étudier chaque dossier. Trop c’est trop ! Quand on veut aller dans un pays, ce n’est pas toujours pour le visiter ou pour les vacances, mais nous avons des choses à faire là-bas, point final… C’est exactement comme les Français qui viennent à Madagascar pour des raisons bien précises », râle un utilisateur de Facebook sur la page de l’Ambassade de France à Madagascar.

Même ceux qui voulaient se faire opérer en France n’ont pas obtenu leur visa. Enfin, c’est ce que certaines personnes écrivent, en voulant montrer leur colère. « On remplit beaucoup de papiers et paie des frais de dossier pour au final ne rien avoir. Il ya trop de procédure pour un simple visa. Je trouve que les formalités ne doivent pas être trop compliquées car voyager est un droit pour chaque individu. Quand quelqu’un dispose de tous les papiers et des moyens financiers pour pouvoir quitter le pays, qu’on lui accorde son visa », explique un autre interlocuteur. Quoi qu’il en soit, l’Ambassade de France à Madagascar a annoncé que de juin à septembre, la forte affluence des demandes de visas conduit au rallongement du délai de rendez-vous et du traitement des dossiers par le service des visas. Les gens qui souhaitent déposer une demande de visa durant cette période sont ainsi invités à prévoir un délai de 2 semaines pour la prise de rendez-vous auprès de TLS Contact, ainsi qu’un délai de traitement correspondant au type de visa demandé et précisé sur le portail France-visas. Tout le monde se demande alors si avec ce délai, les dossiers seront-ils traités comme il faut. En tout cas, les demandeurs de visa pour la France espèrent qu’il y aura prochainement un grand changement au niveau de l’administration pour faciliter la validation d’une demande.

T.A.

Fil infos

  • Animaux sauvages saisis en Thaïlande - Œuvre des réseaux de trafiquants à Madagascar
  • ACTU-BREVES
  • JIRAMA - Ron Weiss, nouveau directeur général
  • Production d’énergies renouvelables - L’Etat encourage les investissements privés
  • Actu-brèves
  • Coopération Madagascar-Maroc - Une seconde visite du Roi Mohamed VI se précise
  • ACTU-BREVES
  • Lutte contre la famine et les fléaux climatiques - Le Président Rajoelina plaide pour une hausse des financements
  • Actu-brèves
  • Energie renouvelable - Le premier parc éolien de Madagascar opérationnel début 2025

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

A bout portant

AutoDiff