Publié dans Société

Coups et blessures volontaires - Le commissaire en cause et son fils bientôt déférés

Publié le jeudi, 06 juin 2019

L’agression d’un chef de famille survenue dans la localité d’Ampitatafika samedi soir, retient encore les esprits. Hier, le commissaire de police mis en cause ainsi que son fils ont été encore soumis à une enquête au département dit Inspection générale de police. Une source émanant de cette force a souligné que sitôt la phase des auditions terminée, les deux personnes en cause devront être déférées au Parquet. De son côté, le ministère de la Sécurité publique affirme avoir convoqué les plaignants et les témoins dans cette affaire. Leurs convocations ont fait  immédiatement suite à la réception par les hauts responsables de la Police du soit-transmis émanant du Tribunal d’Anosy. Après les convocations, les plaignants de l’affaire avaient été auditionnés par l’Inspection générale de police. Les interrogatoires pendant lesquels les enquêteurs ont dressé un PV contenant les déclarations de ces personnes, se sont déroulés les journées du mardi et du mercredi derniers.  Précisons que le commissaire en cause  est basé à Anosy même. Des témoins mais aussi la victime et ses proches ont assuré qu’il était en état d’ébriété au moment des faits. L’incident s’est produit au moment où le résident d’Ampitatafika allait ranger sa voiture dans l’enceinte de son domaine à Ampitatafika. En voulant engager une  marche arrière, la voie se serait bloquée par la voiture conduite par le commissaire. La situation a mis celui-ci dans tous ses états et il a accusé l’autre d’entraver la voie.

Dans sa colère, il aurait insulté l’autre automobiliste au klaxon, et ce, au moins trois fois, a affirmé celui-ci. Lorsqu’il était sorti de voiture afin de s’expliquer au commissaire et sa suite, le fils de ce dernier était également descendu de voiture pour l’invectiver avant de le rosser. Mais l’affaire n’était pas restée là car, outre le fait que le commissaire et les siens l’ont insulté, ils s’en étaient également pris violemment à partie le résident d’Ampitatafika. A 1 contre 4, ce dernier n’a aucune chance de se mesurer à ses adversaires, qui ont pris rapidement la fuite une fois qu’ils se sont aperçus qu’il était complètement K.O. De graves blessures à la face jointes à une fracture, sans parler du fait qu’il était tombé dans le coma, ont poussé la victime et les siens à porter plainte pour coups et blessures volontaires. Affaire à suivre.
Franck Roland

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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