Publié dans Société

Kidnapping - Les ravisseurs se sont enfuis avec un gosse hors de la ville

Publié le mardi, 11 juin 2019

Un petit garçon de 3 ans fut enlevé le 24 mai dernier à Soavinandriana-Itasy. Le lendemain, ses ravisseurs ont exigé une rançon de 10 millions d’ariary aux parents de l’enfant pour le prix de sa liberté. Vendredi dernier, ces derniers ont envoyé la somme de 1 million d’ariary aux bandits histoire aussi pour les parents du gosse de connaître au moins l’identité de l’inconnu lequel est le propriétaire du numéro de téléphone avec lequel il s’est servi pour réceptionner l’argent. Ce fut chose faite. Entre-temps, l’affaire a favorisé une meilleure collaboration avec la Brigade criminelle et les sociétés d’appels téléphoniques mobiles. L’objectif était simple : avoir la traçabilité des ravisseurs. C’était dans ces circonstances que la Police les a localisés dans la Capitale, précisément à Ivandry. Mais cela n’a pas abrogé pour autant l’enquête. Le 3 juin dernier, les bandits ont de nouveau contacté les parents du petit otage mais cette fois-ci avec un autre numéro de téléphone. En procédant toujours comme la fois précédente, la Police a repéré d’où venait l’appel. Cette fois, il provient d’Andilamena et cela a facilité la tâche des limiers de la BC afin de savoir que le petit otage s’y trouvait avec les kidnappeurs. Du coup, les éléments de la BC s’étaient donc dépêchés dans cette localité du Nord-Est sise aux confins des Régions du Betsiboka et de l’Alaotra-Mangoro. Ils ont bénéficié de l’appui de leurs collègues basés localement. 

Ils y ont interpellés deux ravisseurs présumés dont l’un est une femme mais également le petit garçon. Tous sont embarqués dans la Capitale en vue d’une enquête.  L’enquête qui s’en était suivie a révélé que c’est un enfant né d’une liaison extra-conjugale du père du petit lequel  serait l’auteur du forfait du moins selon la Police. Or,  ce suspect avait longtemps vécu sous le même toit que les parents de ce gosse.   Avec ses complices, le jeune homme en cause a reconnu vouloir enlever son petit  demi-frère  et sa petite demi-sœur. Puisque celle-ci a pleuré beaucoup, les ravisseurs ont dû  l’abandonner dans son foyer et se contenter finalement du petit garçon. Ce dernier fut enlevé alors qu’il a joué et que ses ravisseurs étaient en train de commercer. Ils lui ont proposé de faire une petite promenade pour ne pas éveiller le soupçon du gosse.
Franck Roland

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Editorial

  • Visite d’Etat
    Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur. Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé. Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait…

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