Publié dans Société

Centre hospitalier de Soavinandriana - Trois cas d'ingestion accidentelle de petits jouets en trois jours

Publié le lundi, 17 juin 2019

Des enfants victimes. Ces  derniers  temps, les  personnels médicaux au sein du Centre hospitalier de Soavinandriana (CENHOSOA) sont en mode alerte. Le nombre d'enfants de moins de six ans, admis au sein de leur établissement suite à une ingestion accidentelle de leurs jouets, a connu une hausse importante. En effet, un cas d'accident asphyxique par jour, provoqué par ingestion accidentelle de jouet, y est enregistré, indique le ministère de la Santé publique (MSP) à travers la Direction de la lutte contre les maladies non-transmissibles, dans une note publiée récemment.

 

« La constatation des données chiffrées relatives aux accidents de suffocation révèle que trois cas en trois jours ont été enregistrés auprès du Centre hospitalier de Soavinandriana », confirme le ministère de la Santé publique.  Et d'ajouter : « La semaine dernière, un jouet en forme de trompette qui envahit actuellement le marché local a failli tuer un enfant. Ce dernier, inconscient du danger que représente son joujou, a ingéré accidentellement un petit objet se trouvant à l'intérieur. Il a été ainsi victime d'une difficulté respiratoire. Les médecins ont été contraints de lui faire une anesthésie générale afin d'extraire ce corps étranger ».

Aucune protection des consommateurs

D'après la Loi n° 2015-014 portant sur les garanties et la protection des consommateurs, ces derniers disposent les droits à la sécurité qui les protègent sur chaque bien, produit et service, processus de production ou service pouvant menacer leur vie ou leur santé. En effet, la protection des consommateurs contre les risques sanitaires liés à l'hygiène et la qualité des produits mis sur le marché est mise en exergue par cette loi. Par contre, cette situation démontre que le Service de la protection des consommateurs (SPC), rattaché à la Direction de la prévention des fraudes et de la protection des consommateurs au sein du ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, assurant le bien-être des consommateurs et la loyauté dans la pratique commerciale en empêchant de tels problèmes, n'a pas honoré ses responsabilités. De plus, en regardant de près l'emballage du jouet, l'information destinée aux consommateurs n'a pas été respectée. Aucune indication se portant sur les caractéristiques et les conditions essentielles du produit, quelle que soit sa forme, n'a été visible.

 Questionné sur ce sujet, la Direction générale du commerce n'a pas voulu donner plus d'explications. Quant au ministère de la Santé publique, le directeur de la Promotion de la santé au sein du ministère, Docteur Manitra Rakotoarivony, a tenu de préciser que leur rôle se repose en particulier sur la sensibilisation. Cette institution fait appel aux autorités en charge de la normalisation pour amender la norme relative à la sécurité des jouets. Les fabricants ainsi que les distributeurs et/ou importateurs doivent également respecter les droits des consommateurs, annonce-t-il. En ce qui concerne les acheteurs, ils sont aussi conscientisés à veiller à ce que les enfants de moins de 4 ans n'accèdent pas à ce genre de jouet.

Recueillis par K.R.

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Editorial

  • Vème Sommet !
    Clôture du Vème Sommet de la COI ! Effectivement, la cinquième édition de la rencontre au Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement des îles sœurs indianocéanie dans le cadre de la COI au CCI – Ivato s’est tenue le 24 avril dernier. Dois-je rappeler que c’est le troisième Sommet à Madagasikara après celui du 16 mars 1991 et du 27 juillet 2005. Le premier Sommet de la COI a eu lieu à Antananarivo le 16 mars 1991. A peine quelque mois seulement avant la crise politique qui devait déboucher, après une « longue grève », vers la chute de l’Amiral Didier Ratsiraka. Le second à Saint-Denis de La Réunion (France), le 3 décembre 1999. Le troisième à Antananarivo le 27 juillet 2005. Et le 4ème Sommet avant celui d’aujourd’hui, à Moroni en 2014.

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