Publié dans Société

CSB II d'Ambohimanambola - Une sage-femme fait… la loi

Publié le mercredi, 19 juin 2019

Les sages-femmes sont indispensables pour les mères venant d'accoucher et les nouveau-nés. Elles sont présentes dans tous les hôpitaux et rencontrent souvent des problèmes. Mais parfois, ce sont elles-mêmes qui sont les sources du problème. Ce qui est le cas au Centre de santé de base, niveau 2 à Ambohimanambola où une sage-femme « fait la loi ». Selon une information recueillie par une source fiable, une sage-femme venant tout juste de prendre son poste ne respecte pas les droits des mères et des bébés. Apparemment, elle a échangé la douche de la chambre où elle est censée habiter avec celle de la chambre des mères venant d'accoucher. Mais encore pire, elle a échangé sa chambre (dortoir) avec celle des nouvelles mamans.

Chose qui n'a pas plu à tout le monde, notamment les parents ainsi que les gardes-malades car la chambre où elles ont été envoyées n'est pas du tout conçue pour elles. Non seulement le lieu est trop étroit mais il est surtout malpropre, ce qui ne convient pas surtout aux nouveau-nés qui ont besoin de propreté absolue.

Selon la source, sa chambre ne lui convenait pas parce qu'il n'y a pas assez de rayon de soleil qui y entre. Or, les bébés ont plus besoin de soleil et de lumière du jour que la sage-femme elle-même. De plus, la chambre est tellement sombre et n'est pas du tout convenable aux mères et enfants. Il faut noter que certaines mères ont eu des complications pendant l'accouchement et ont besoin de beaucoup d'espace, de lumière, d'une bonne aération et de propreté pour se reposer, sinon des microbes peuvent facilement les atteindre, de même que les bébés.

Face à cette situation, le médecin-chef a décidé de ne rien dire pour l'instant et de donner ainsi raison à la nouvelle venue qui a décidé de tout faire sans aucun avis de ses supérieurs. Beaucoup supposent ainsi que si la sage-femme fait cet abus de pouvoir, c'est que la plupart des patients dans cet hôpital sont des campagnards et ne peuvent pas se plaindre face à ce problème. Par ailleurs, d'autres sources affirment que le maire d'Ambohimanambola a déjà maintes fois fait venir cette femme mais comme par hasard, elle ne s'est jamais présentée, même une fois à la Mairie. En tout cas, les responsables notamment ceux auprès du ministère de la Santé publique sont appelés à prendre leur responsabilité pour y remédier. D'autres demandent l'affection immédiate de la sage-femme.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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