Publié dans Société

Taxi-be - Insupportable racolage de passagers

Publié le jeudi, 25 juillet 2019

L’on ignore depuis quand le phénomène est apparu mais ce dont on est certain, c’est qu’il n’a pas toujours existé. Il s’agit des bruyants racolages de passagers auxquels se livrent les receveurs de taxi-be à chaque arrêt. La nuisance est particulièrement insupportable aux primus, lorsque plusieurs véhicules sont simultanément en arrêt pour une durée relativement longue.

 

Dans une cacophonie assourdissante, les racoleurs se livrent en effet à une rude concurrence. C’est à celui qui a vociféré le plus, avec une voix volontairement nasillarde, comme si tout le monde s’est donné le mot pour qu’il en soit ainsi. Le raffut est d’autant plus énervant lorsque l’on sait que, tel un disque troué, les mêmes tirades sont serinées à longueur de minute. Il s’agit des arrêts desservis par la ligne, jusqu’au terminus en passant par les intermédiaires.

Ce tapage est extrêmement incommode pour les riverains, lesquels sont obligés de le subir depuis les premières heures de la journée jusque tard dans la soirée.  Le fait est encore plus incongru lorsqu’il prend place aux abords des écoles ou des établissements de soin où, normalement, les passants et les automobilistes sont invités à préserver le silence. Etant donné que cette bizarrerie est loin d’être isolée pour être au contraire généralisée, on serait tenté de croire qu’il s’agit d’une instruction venant d’en haut, à savoir des propriétaires de véhicules eux-mêmes ou des coopératives.

Questionnés, bon nombre de receveurs ne savent même pas au juste la raison d’être de cette pratique. Certains d’entre eux avancent cependant qu’il s’agit de guider les passagers vers le bon véhicule. Un argument qui ne tient pas la route, notamment lorsqu’on est en face de files de taxi-be d’une même coopérative, c’est-à-dire desservant tous le même trajet.  Dans tous les cas, comme souligné plus haut, le hameçonnage de passagers n’a pas toujours existé. C’est pour dire que ces derniers se sont toujours débrouillés pour repérer le véhicule qu’il leur faut. Au pire, ils demandaient au receveur s’ils avaient des doutes.

La Rédaction

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Editorial

  • Vandalisme légal ?
    La Grande île «retombe de nouveau » dans l’implacable piège de la crise politique. L’image flagrante de quelqu’un qui marche sur le fil d’un rasoir, d’un fil-de-fériste ou d’un équilibriste qui joue au prix de sa vie à une altitude proche de la pointe de la Tour Eiffel colle sur les réalités du pays à ce moment précis. La moindre maladresse sinon d’inattention, on risque le pire !

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