Publié dans Société

Taxi-be - Insupportable racolage de passagers

Publié le jeudi, 25 juillet 2019

L’on ignore depuis quand le phénomène est apparu mais ce dont on est certain, c’est qu’il n’a pas toujours existé. Il s’agit des bruyants racolages de passagers auxquels se livrent les receveurs de taxi-be à chaque arrêt. La nuisance est particulièrement insupportable aux primus, lorsque plusieurs véhicules sont simultanément en arrêt pour une durée relativement longue.

 

Dans une cacophonie assourdissante, les racoleurs se livrent en effet à une rude concurrence. C’est à celui qui a vociféré le plus, avec une voix volontairement nasillarde, comme si tout le monde s’est donné le mot pour qu’il en soit ainsi. Le raffut est d’autant plus énervant lorsque l’on sait que, tel un disque troué, les mêmes tirades sont serinées à longueur de minute. Il s’agit des arrêts desservis par la ligne, jusqu’au terminus en passant par les intermédiaires.

Ce tapage est extrêmement incommode pour les riverains, lesquels sont obligés de le subir depuis les premières heures de la journée jusque tard dans la soirée.  Le fait est encore plus incongru lorsqu’il prend place aux abords des écoles ou des établissements de soin où, normalement, les passants et les automobilistes sont invités à préserver le silence. Etant donné que cette bizarrerie est loin d’être isolée pour être au contraire généralisée, on serait tenté de croire qu’il s’agit d’une instruction venant d’en haut, à savoir des propriétaires de véhicules eux-mêmes ou des coopératives.

Questionnés, bon nombre de receveurs ne savent même pas au juste la raison d’être de cette pratique. Certains d’entre eux avancent cependant qu’il s’agit de guider les passagers vers le bon véhicule. Un argument qui ne tient pas la route, notamment lorsqu’on est en face de files de taxi-be d’une même coopérative, c’est-à-dire desservant tous le même trajet.  Dans tous les cas, comme souligné plus haut, le hameçonnage de passagers n’a pas toujours existé. C’est pour dire que ces derniers se sont toujours débrouillés pour repérer le véhicule qu’il leur faut. Au pire, ils demandaient au receveur s’ils avaient des doutes.

La Rédaction

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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