Publié dans Société

Andohatapenaka - Une piétonne meurt poignardée

Publié le mercredi, 25 septembre 2019

Les agressions meurtrières semblent refaire surface à Andohatapenaka. Vers 19h mardi, une femme de 35ans, en rentrant chez elle, a perdu sa vie à la suite de son agression par un ou des inconnus. Ce(s) derniers l’ont attaquée avec  un objet tranchant. La pointe acérée de ce dernier s’est enfoncée dans la  région de l’aisselle gauche de la victime, juste à un point situé non loin du cœur, sectionnant ainsi au passage une grosse artère. La victime ne mourut pas sur le coup. Des volontaires l’ont transportée d’urgence à l’HJRA Ampefiloha où elle fut opérée.

 

Malheureusement, les ultimes tentatives des médecins n’ont pu la sauver. Quelques moments après l’intervention chirurgicale, la trentenaire a rendu l’âme. Plusieurs questions restent encore sans réponses pour tenter de percer le mystère sur l’agression de cette piétonne. L’on se demande par exemple pourquoi l’avoir tuée ? Là, personne ne trouve la réponse adéquate. Le téléphone portable et une somme de 100000 ariary  qui se trouvaient  sur la victime n’ont été touchés. L’autre, c’est d’essayer aussi de comprendre si la victime aurait tenté ou non de résister. Sans doute, elle aurait voulu se défendre.Une situation  qui a  poussé l’agresseur à employer les grands moyens : l’éliminer. Des observateurs estiment donc que l’assassin, une fois qu’il eut constaté que la victime s’est effondrée, a pris rapidement la fuite.

Notons que la trentenaire fut célibataire et n’a pas d’enfant. On ne connaît pas grand-chose sur sa vie privée sauf qu’elle serait une proche d’un haut responsable au sein même de l’HJRA. Actuellement, on ignore où on est avec l’enquête. Interrogée, la Brigade criminelle a affirmé n’avoir pas encore reçu de plainte à ce sujet, du moins pour la journée d’hier.  Ce n’est pas la première fois qu’une personne a perdu la vie dans le quartier d’Andohatapenaka. L’année dernière, deux jeunes femmes y ont été assassinées dans des circonstances similaires dont l’une sous les yeux de son petit ami. De son côté, le chef du  fokontany d’Andohatapenaka a souvent  argué que les assaillants viendraient des quartiers voisins comme Ampasika, etc. mais rarement du coin.

Franck Roland

 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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