Malheureusement, les ultimes tentatives des médecins n’ont pu la sauver. Quelques moments après l’intervention chirurgicale, la trentenaire a rendu l’âme. Plusieurs questions restent encore sans réponses pour tenter de percer le mystère sur l’agression de cette piétonne. L’on se demande par exemple pourquoi l’avoir tuée ? Là, personne ne trouve la réponse adéquate. Le téléphone portable et une somme de 100000 ariary qui se trouvaient sur la victime n’ont été touchés. L’autre, c’est d’essayer aussi de comprendre si la victime aurait tenté ou non de résister. Sans doute, elle aurait voulu se défendre.Une situation qui a poussé l’agresseur à employer les grands moyens : l’éliminer. Des observateurs estiment donc que l’assassin, une fois qu’il eut constaté que la victime s’est effondrée, a pris rapidement la fuite.
Notons que la trentenaire fut célibataire et n’a pas d’enfant. On ne connaît pas grand-chose sur sa vie privée sauf qu’elle serait une proche d’un haut responsable au sein même de l’HJRA. Actuellement, on ignore où on est avec l’enquête. Interrogée, la Brigade criminelle a affirmé n’avoir pas encore reçu de plainte à ce sujet, du moins pour la journée d’hier. Ce n’est pas la première fois qu’une personne a perdu la vie dans le quartier d’Andohatapenaka. L’année dernière, deux jeunes femmes y ont été assassinées dans des circonstances similaires dont l’une sous les yeux de son petit ami. De son côté, le chef du fokontany d’Andohatapenaka a souvent argué que les assaillants viendraient des quartiers voisins comme Ampasika, etc. mais rarement du coin.
Franck Roland