« En questionnant le jeune homme, il a été surpris d’apprendre son admission et nous a avancé que c’était son frère qui lui a confirmé son recalage à l’examen officiel, après avoir consulté la liste des admis. Il s’est ainsi consolé en accentuant les révisions pour mieux faire face à la session exceptionnelle », ajoute le responsable. Quant à la jeune candidate du LMA, elle n’était pas non plus inscrite dans la liste de la session exceptionnelle. « Après les vérifications, nous lui avons demandé de consulter à nouveau la liste des admis, encore affichée dans l’enceinte du centre. Grande fut sa surprise en constatant qu’elle est admise avec la mention Assez-bien. Elle pleurait de joie et est rentrée heureuse chez elle », avance Tsinjo Niavonoindraina Rakotobary, chef dudit centre.
Premier jour dans le calme
Sans incident majeur. La première journée de la session exceptionnelle du Baccalauréat s’est déroulée dans le calme dans la majorité des 299 centres d’examen de tout Madagascar. Outre le retard de quelques minutes pour certains candidats, d’autres ont oublié ou perdu leurs convocations. « Après avoir obtenu l’aval de l’Office du Bac, nous leur avons laissé passer l’examen à condition qu’ils soient dans la liste des candidats autorisés à passer la session, munis de leurs pièces d’identité », fait part le chef du centre LJJR. Sur les 887 candidats inscrits au sein de ce centre pour la session exceptionnelle, 792 ont été présents dans la matinée d’hier, répartis dans 50 salles d’examen. 83 candidats ont ainsi raté la première épreuve, soit un taux d’absence d’environ 11 %. Pour le centre LMA, environ 7 % des candidats inscrits, soit 98 élèves, ont été absents. Ainsi, 1 395 candidats sur les 1 493 ont pu passer la session exceptionnelle, répartis dans 65 salles d’examen.
Côté sécurisation, certains centres d’examen enregistrent une hausse du nombre des éléments des Forces de l’ordre dans leurs enceintes. A l’exemple du LMA, cet effectif est passé de 2 à 4. Pour d’autres, le nombre des éléments n’a pas changé quoi que les contrôles soient stricts à l’entrée. D’un autre coté, aucun problème n’est enregistré en matière de distribution de sujets, de surveillance ou encore au niveau du timing…
Patricia Ramavonirina