Publié dans Société

Assemblée nationale - Les députés face aux défis en faveur des enfants

Publié le vendredi, 25 octobre 2019

Une première fois. L’Assemblée nationale a ouvert la porte à l’UNICEF, hier à Tsimbazaza. A l’ordre du jour figurait la présentation de la situation des enfants à Madagascar ainsi que les analyses budgétaires des secteurs sociaux clés pour l’enfant. L’objectif étant d’expliquer aux députés nouvellement élus les défis en faveur des enfants dans le pays ainsi que de les indiquer les voies à suivre pour améliorer leurs situations. Outre la malnutrition chronique qui touche un enfant âgé de moins de 5 ans sur 2, l’accès à l’éducation et le maintien scolaire font partie des défis à lever. A cela s’ajoute l’accès aux soins de santé des enfants.

 

En tant qu’initiateur de cette rencontre, l’UNICEF n’a pas manqué de présenter ses actions aux parlementaires. Ses interventions dans les secteurs programmatiques comme la santé, l’éducation, l’eau, la protection et la protection sociale ont ainsi été exposées aux élus de Tsimbazaza. Cet organisme onusien appuie également la transparence des finances publiques en faveur des enfants. Pour ce faire, il s’implique afin d’instaurer un dialogue entre les parties prenantes pour améliorer la capacité et l’engagement à la planification et la budgétisation des politiques sociales inclusives. D’ailleurs, le représentant de l’UNICEF en la personne de Michel Saint- Lot a souligné l’importance des fonctions du Parlement et les opportunités que ses fonctions offrent pour améliorer la situation de l’enfant à Madagascar.

L’échange d’hier servira d’outil aux élus et leur aidera, lors de l’examen du projet de Loi de Finances 2020. Celle-ci sera incessamment soumise par le Gouvernement pour approbation auprès des parlementaires. Les débats des enfants, organisés le 20 novembre prochain dans la même enceinte, dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de l’enfant suivront cette rencontre à Tsimbazaza. Notons que des membres du Cercle de réflexion des économistes de Madagascar, ceux du Collectif des citoyens et organisations citoyennes, des acteurs de la société civile luttant pour des budgets des secteurs sociaux améliorant le bien- être de la population, dont l’enfant, y étaient aussi au rendez-vous.

Recueillis par Patricia R.

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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