Publié dans Société

Intoxication collective à Andravoahangy - Une soixantaine d’élèves mais aussi des éducateurs rendus malades

Publié le lundi, 16 décembre 2019

Scène de cauchemar à l’école Saint-François d’Assise, à Andravoahangy, gérée par les bonnes sœurs, vers le milieu de la matinée hier. Et que le service de réanimation médicale de l’HJRA Ampefiloha, a été débordé. Des élèves dudit établissement, une soixantaine environ, âgés entre 6 et 14 ans,  et 9 adultes ont été rendus malades à la suite d’une intoxication alimentaire. Des bonnes sœurs responsables de l’école mais aussi des cuisinières figurent dans la liste des malades.  Toutefois, l’on ne déplore aucun décès. Tous ont mangé des beignets appelés familièrement « mofo anana », selon des témoins sur place. Or, la nourriture en cause,  a été achetée et consommée à la buvette située dans l’enceinte même de l’établissement scolaire.  

A l’index : l’huile ayant servi à la cuisson de ces beignets mais aussi la façon avec laquelle on les a fait cuire ! Les victimes  présentaient les mêmes symptômes ou presque : des troubles digestifs plus ou moins aigus se traduisant par un malaise, des vomissements et même des diarrhées. Des jeunes tombaient même en syncope du fait d’un épuisement lié à ces malaises. « Les faits se sont produits lors de la récréation où les victimes ont profité, comme à leurs habitudes, du temps de pause pour se restaurer.

Comme dans un mauvais film, on a alors assisté à la fois à la panique et à un sentiment d’impuissance  général face à la multiplication  soudaine, et l’aggravation des malaises observées chez les consommateurs. Le personnel enseignant, celui qui n’a pas été affecté, s’alarmait. Dans un branle-bas de combat général, les parents d’élèves ont été informés.  Puis passé le moment de stupeur, l’on a décidé d’évacuer les petits malades vers l’HJRA Ampefiloha ainsi que dans une clinique privée de la Capitale. Des véhicules dont des minibus de coopérative de transport assurant la liaison entre la Capitale et l’Avaradrano, mais aussi des voitures particulières ont dû être réquisitionnés. « La première vague de patients était arrivée à l’HJRA vers 13h30. Sitôt après leur admission dans une unité de soins dans ce service d’urgence, des malades ont pu bénéficier des soins nécessaires. Toute l’équipe soignante a été mobilisée et elle obtenu des renforts. Ce qui a permis de les sauver », relate une source hospitalière. Beaucoup de jeunes élèves étaient sous sérum. La vigilance des médecins ainsi que l’admission des remèdes ont produit leurs effets. En un mot, elles ont permis de sauver la plupart des malades,  sauf quelques-uns lesquels il a fallu  soumettre sous contrôle médical plus ou moins intense. Tard dans la soirée hier, quelques jeunes malades ont pu quitter progressivement le Reamed à l’HJRA et rentrer dans leurs foyers respectifs. Après quelques heures de calvaire et de suspense, tout le monde a pu finalement souffler un ouf de soulagement

Depuis, une enquête a été ouverte. Quant à l’huile suspecte, elle était analysée au laboratoire, depuis. Et pourtant, l’information a révélé qu’il s’agit d’une huile cachetée. Notons que cette situation n’est pas sans rappeler d’un autre cas d’intoxication collective survenue à Itaosy en octobre dernier, mais en plus grave. A l’époque, la victime se comptait par centaine. Elles ont pris une nourriture dans un street food du coin dont le propriétaire avait été incarcéré, du moins provisoirement, à la suite de plaintes et d’une enquête sur l’affaire.

Franck R.

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Editorial

  • Un phare
    « Je voudrais être un phare qui voulais illuminer les démunis et leur apporter la lumière », telle est la déclaration, érigée en confession de foi, de Harilala Ramanantsoa, porte étendard n° 7 de l’IRMAR – UPAR aux communales et municipales d’Antananarivo-Renivohitra prévues le 11 décembre prochain. A l’issue d’un culte d’action de grâce et de louange au temple du Palais de Manjakamiadana, Harilala Ramanantsoa répond à la question des confrères pourquoi a-t-elle choisi ce site historique pour organiser un culte qu’elle devait déclarer ainsi. Qu’est-ce qu’un phare ? Le Robert le définit en ces termes « une tour élevée sur une côte ou sur un îlot, munie à son sommet d’un feu qui guide les navires ». Sur un véhicule, c’est un feu à longue portée pour offrir la meilleure visibilité la nuit au conducteur.

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