Publié dans Société

Eclairage public - Des rues de la Capitale dans le noir !

Publié le vendredi, 03 janvier 2020

Faute de lumière, la plupart des quartiers de la ville d’Antananarivo se trouvent dans le noir. Les points lumineux qui servent d’éclairage public disparaissent de jour en jour voire n’existent plus. Soit les poteaux  électriques ne sont pas équipés de lampes, soit les ampoules sont brûlées et attendent que le miracle arrive afin qu’elles se rallument. C’est à cela que se résume la situation à Andavamamba, 67 Ha, Ankorondrano, Analamahitsy, et tant d’autres quartiers fréquentés 24h sur 24 et 7 jours sur 7. Par conséquent, l’insécurité y règne, les rues et ruelles deviennent des zones  rouges, et il est impossible de circuler à pied une fois que le soleil se couche. « Mon travail m’oblige à rentrer tard tous les jours. L’heure tardive ne me pose pas de problème, mais ce qui me préoccupe est la sécurité dans mon quartier. Etant donné que ma maison se situe à des dizaines de mètres en partant de la route principale, je suis contrainte d’appeler des gens pour me chercher puisqu’aucune lampe n’illumine notre ruelle », relate une femme. « Cette triste réalité m’intrigue beaucoup avec les impôts et taxes que j’alloue régulièrement à la Collectivité locale », avoue une mère de famille habitant du côté d’Andavamamba. « J’ai exposé plusieurs fois ce problème à chaque passage au "Fokontany" et au cours des rencontres avec les responsables communaux, mais en vain ! », poursuit-elle.

Quid de la responsabilité de la Commune urbaine d’Antananarivo ? En effet, la mise en place des infrastructures d’éclairage à Antananarivo résulte d’une collaboration entre la  Commune urbaine d’Antananarivo (CUA) et la société Jiro sy Rano Malagasy. Pour sa part, la CUA  assure la détection des problèmes au niveau local à travers des services techniques  opérationnels dans les différents Arrondissements. Ces derniers se chargent d’envoyer les alertes présentés par les chefs de Fokontany. Effectivement, la gestion de l’éclairage public appartient en grande partie à la Municipalité. Notre journal a contacté cette dernière mais  malheureusement, cette approche n’a donné aucune explication concrète.

Quant à la compagnie d’eau et d’électricité, la JIRAMA, par le  biais d’un service spécifique, elle se place en tant que fournisseur d’énergie et de ressources humaines spécialistes dans l’installation des ampoules au niveau des poteaux électriques. D’après les informations communiquées par un responsable auprès de la JIRAMA, il suffit juste que la Commune l’interpelle pour que ses techniciens déploient tous les matériels nécessaires, à l’exception des ampoules. Pour résoudre ce problème, l’arrivée de la nouvelle équipe communale est très attendue. 
K.R.

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    Sur la tribune, devant la presse, au salon, sous la chaumière, au marché, sur la place publique, etc., on parle de la refondation. Dans certains cercles de réflexion, la refondation enflamme les débats. Pour les nouveaux tenants du pouvoir, faire référence à la « refondation » semble être une obligation même dans certains cas, une contrainte. D’ailleurs, le numéro un du pays arbore le titre très officiel et solennel de « Président de la Refondation de la République » ! On ne jure que par ce terme magique mais parfois quelque peu trompeur, la « Refondation ».

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