Publié dans Société

Hold-up d’un cash point à Itaosy - Les assaillants s’enfuient avec une importante somme

Publié le lundi, 10 février 2020

Un braquage perpétré par deux individus armés s’est produit vers 16h dans le périmètre de la Cité à Itaosy. La cible des assaillants : un cash point du coin. D’après une source auprès de la brigade de gendarmerie locale, les agresseurs ont réussi à s’emparer d’une importante somme  en usant de menaces et des tirs d’intimidation. « Les agresseurs sont parvenus à prendre la fuite malgré la présence de curieux, très nombreux à l’endroit », confie cette source auprès de la Gendarmerie.

 

Des riverains ont assuré avoir entendu quelques coups de feu. Mais là aussi, la Gendarmerie a parlé de tirs de semonce prévue à disperser la foule, de plus en plus compacte sur les lieux. Les Forces de l’ordre ont dû agir de cette manière car les curieux gênaient leur intervention et leur mobilité, confie une habitante du quartier.

En effet, une rumeur, la plus folle, a circulé comme quoi les bandits, pour couvrir leur retraite auraient emmené un otage avec eux. Une rumeur puisque des témoins ont avancé que les malfrats ont pris un enfant d’un an et demi en otage, ou plutôt cherché à en faire un bouclier humain. Tout cela expliquerait l’afflux de personnes dans le périmètre. Des témoins ont affirmé que les assaillants et le bébé seraient encerclés et piégés à l’intérieur du cash point. Une information qu’un officier de gendarmerie a formellement rejeté. « Non, cette information est fausse. Lors de l’intervention des gendarmes dans la boutique, ils n’y avaient plus personne. Et ainsi pas de prise d’otages », explique notre interlocuteur.  

Au bout d’un long moment de tumulte, le calme n’est revenu progressivement qu’en début de soirée sur place. Mieux, des témoins ont affirmé même que les Forces de l’ordre auraient réussi à interpeller les deux suspects, tard dans la soirée. Ils ont assuré avoir vu la scène du côté d’Ampasika où les arrestations auraient dû probablement se produire. « Nous avons vu un 4x4 des Forces de l’ordre refaire le chemin inverse et se diriger  à Itaosy  à bord duquel les suspects se trouvaient ligotés sous bonne garde », confie une habitante d’Ampasika. Pourtant, notre source de la Gendarmerie restait injoignable, rendant ainsi impossible toute tentative de recoupement.

Franck R.

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Editorial

  • Et les gouverneurs !
    Qu’en est-il de nos vice-rois ! On revient à la charge pour remettre sur le tapis le cas de ces hauts dirigeants dans les Régions. Coup de tonnerre ! Le Chef de l’Etat décida de procéder à un Conseil des ministres en direct le 8 janvier à travers les antennes nationales publiques à partir du Palais d’Etat d’Iavoloha. Gageons que si le maître des céans en a voulu ainsi c’est qu’il a mille raisons de le faire. Le peuple vit dans la tourmente. Un Conseil en direct suppose que toutes les interventions durant la réunion soient transmises sans faute et atterrissent « directement » chez les téléspectateurs, dans chaque foyer. Le terme « direct » signifie qu’il n’y aura aucune possibilité de changement ni de tripatouillage en cours de route.

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